Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Pétrole ou pas, l’essentiel est ailleurs…
Publié le jeudi 11 janvier 2018  |  Courrier d'Afrique


© aLome.com par Parfait
Dèdèriwè Abli-Bidamon, Ministre des Mines et de l’Energie dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Le Togo exporte-il du pétrole? Question pour un champion! Pour les uns, le pays produirait bel et bien l’or noir, et en toute opacité. Pour les autres, c’est une histoire à dormir debout. Comme si à l’heure actuelle, c’était le véritable débat qui intéresse les Togolais.


C’est un extrait de l’émission “Le Monde en 7”, animée sur la chaîne de télévision New World Info, posté sur les réseaux sociaux, qui fait jaser depuis la semaine dernière. Dans cet extrait, Thomas Koumou de Veille Economique donne des chiffres qui font froid dans le dos. Selon l’économiste qui se fonde sur un rapport de la Banque centrale d’Afrique de l’ouest (Bceao), le Togo exporterait du pétrole. Nous sommes le 30 décembre 2017. De quoi déchaîner une avalanche de commentaires tant dans les médias traditionnels que sur les réseaux sociaux.

Mais quelques jours plus tard,Thomas Koumou publiera un communiqué pour relativiser sa position.

“Nous avons publié des informations relatives à l’exportation du pétrole par le Togo. En effet, cette information figure dans le rapport de la Banque de France (sources BECEAO). Dans l’analyse comparative avec les autres pays, nous avons constaté que les mêmes chiffres figurent dans la monographie de la Cote d’Ivoire. Nous nous posons la question de savoir comment une telle similitude a pu être possible.

Dans l’attente de la confirmation de cette erreur de la part de la Banque de France, nous estimons que cette information doit pour l’instant être prise avec beaucoup de précaution.

Nous présentons nos excuses à tout le monde tout en précisant que nous avons donné les informations figurant exactement dans la partie consacrée au Togo en considérant que la source qu’est la Banque de France était l’une des plus crédibles possibles“, pouvait-on lire dans ce document rendu public le 4 janvier.

Certains avaient critiqué l’économiste d’avoir fait des “déclarations graves sur la base d’informations superficielles“.


Mardi en conférence de presse, le patron de la Bceao a formellement démenti l’information faisant croire que le Togo exporte du pétrole. « Le rapport annuel 2016 de la zone Franc contient en réalité une erreur de rapport dans la monographie économique du Togo. En effet les données attribuées au Togo relatives à la production du pétrole sont plutôt des statistiques sur la Côte d’Ivoire », a indiqué Kossi Tenou.

Comment une erreur d’une telle ampleur a pu glisser dans le rapport d’une aussi grande institution qu’est la Bceao? En octobre 2002, s’adressant aux étudiants qu’il recevait à son domicile, feu Général Gnassingbé Eyadema avait laissé entendre que “le 20 janvier 1999, des Norvégiens avaient découvert du pétrole au large des côtes togolaises”.

“Si l’exploitation du pétrole devient une réalité, n’est-ce pas, je vous assure que l’inscription à l’université sera gratuite“, avait-il promis, d’un air plaisantin, aux étudiants partis lui demander des faveurs pour la réduction des frais d’inscription qui venaient d’être portés de 4500 f CFA à 50.000.

Depuis lors, le Togo exporte-t-il vraiment du pétrole? Si oui, depuis quand, où, par qui? En attendant de trouver des réponses à ces questions au demeurant légitimes, la jeunesse, à qui on a promis monts et merveilles, n’a plus la patience d’attendre la traduction des promesses du “mandat social” dans les faits. En attendant que le débat sur le pétrole revienne, le peuple, à qui on a promis l’alternance imminente meurt d’impatience de voir le miracle se réaliser. En attendant de savoir combien de barils sont produits par jour, les Togolais veulent savoir comment la crise actuelle déclenchée depuis le 19 août 2017 va se dénouer.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires