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Togo/Le CJD et ses partenaires pour un nouveau départ
Publié le jeudi 11 janvier 2018  |  Emergence Togo


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Rencontre citoyenne de sensibilisation autour du thème «Réformes constitutionnelles et institutionnelles: la jeunesse face aux enjeux socio-politiques et économiques»
Lomé, le 22 septembre 2017. Palais palais des Congrès de Lomé. Rencontre citoyenne de sensibilisation autour du thème «Réformes constitutionnelles et institutionnelles: la jeunesse face aux enjeux socio-politiques et économiques». C’est une initiative de du Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) en collaboration avec le Conseil National de Jeunesse(CNJ). Une rencontre qui a rassemblé des milliers de jeunes tous de blanc vêtus, symbole de paix. Les travaux furent lancés par Régis BATCHASSE, président du CNJ.


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Une nouvelle année, de nouvelles orientations pour une seule vision : la cohésion nationale et le développement socioéconomique du Togo. Voilà ce en quoi se résume le but des activités qui sont à l’agenda 2018 du Collectif des Jeunes pour le Développement. Et pour ce faire, ensemble avec ses partenaires, le CJD a tenu des rencontres techniques de concertation et de réflexions au début de ce mois de janvier 2018 à Lomé.

Après avoir initié des réjouissances populaires, notamment des danses folkloriques, des galas de football et des rencontres de partage festif dans le Grand Lomé et à l’intérieur du pays, le CJD annonce les couleurs de la nouvelle année 2018 avec un accent particulier mis sur le vivre ensemble et le développement socioéconomique du pays.

Le CJD et ses partenaires, notamment l’UONGTO, CRISTO et bien d’autres, venant du monde universitaire ne cessent de réfléchir sur des voies et moyens suffisamment capables de contribuer à sauvegarder la paix sociale au Togo, à promouvoir le vivre ensemble en vue de laisser champ libre aux projets de développement d’être productifs.

La question devient de plus en plus préoccupante face à la situation sociopolitique très agitée du pays avec des scènes de violences inouïes qui entachent gravement l’unité nationale.

Une rencontre technique du CJD et ces organisations de la société civile sus citées a planché en cette première semaine de la nouvelle année sur le sujet. Il s’agit pour ces Organisations de la Société Civile (OSC) togolaise d’harmoniser leurs différentes stratégies de sensibilisation et d’action sur le terrain pour asseoir une société empreinte de valeurs citoyennes (justice, tolérance, acceptation de l’autre).
Par ailleurs, ces organisations souhaitent vivement que les OSC togolaises se départissent des considérations politiques « politiciennes » pour se constituer en force de proposition pour une sortie de la crise sociopolitique, se positionner comme médiateur du peuple, défenseur de sa cause.

«Les OSC ne doivent pas se confondre aux partis politiques. Il faut une approche claire des OSC pour favoriser le vivre ensemble au Togo », soulignent-elles tous ensemble.

Le Projet « DO NO HARM » (concept qui veut dire « NE PAS NUIRE ») se veut une initiative de ces OSC pour la promotion du vivre ensemble et la paix durable au Togo.

Au rang des programmes de développement de 2018 du CJD, figure un important projet de mise en place de la « Maison des Savoirs et des Opportunités » (MSO). C’est une grande plateforme qui va permettre aux étudiants, entrepreneurs, investisseurs, chercheurs d’emplois …de mettre leurs compétences en valeur. Ce projet « MSO » a pour ambition de faire du Togo, le carrefour des savoirs, des opportunités d’affaires et d’emplois en Afrique de l’Ouest.
Au cours de la même journée, le CJD a soutenu une rencontre « Dîner de presse » initié par David Ourna Gnanta.



Placé sous le thème : « Instrumentalisation de l’ethnie et de la religion à des fins politiques, une menace pour la cohésion nationale et le progrès démocratique au Togo », le dîner de presse initié par l’acteur politique David Ourna Gnanta, a réuni une trentaine de journalistes, à la place des Loisirs « Cercle de l’histoire » à Agoè-Telessou.

En tant que citoyen togolais, pour David Ourna Gnanta, outre les bases idéologiques, les partis politiques au Togo se fondent sur l’ethnie et la religion. Ce qui, à son avis, « ne sont que des plaies sociales dont la cicatrisation prendra du temps » pour le pays.

Cette situation que les autorités gouvernementales ne cessent de corriger en rappelant très souvent des dispositions de la Charte des partis politiques qui insistent sur la représentation nationale dans la constitution des formations politiques et dans leur fonctionnement, connait de nouvelles allures avec la crise des réformes, depuis le 19 août 2017. La charte précise d’ailleurs qu’« aucun parti politique ne peut s’identifier à une région, à une ethnie… ».

A l’analyse des faits qui se sont déroulés depuis cette date, on note une forte instrumentalisation de l’ethnie et de la religion à des fins politiques à caractère très violents. Ce qui est préjudiciable pour la démocratie togolaise et la cohésion sociale.

Selon l’acteur politique, « il n’y a pas de religion ou d’ethnie violente, il n’y a que des gens violents ». Et donc il va falloir que l’on combatte cette violence dans les mentalités des Togolais. Il dénonce au passage le fait que pour gagner son pain quotidien, on ne fait pas de différence entre Togolais, et que le chaos prend place aussitôt quand on ouvre le débat politique.

Face à une telle situation, David Ourna Gnanta appelle les acteurs politiques à s’inscrire dans une dynamique « nationale ».

Resté attaché aux valeurs que comporte cette charte, il lance un appel à l’opposition à aller au « dialogue, un dialogue sincère afin d’éviter des faits qui nous ont conduits à la situation politique actuelle » au Togo.

Le CDJ et ses partenaires souhaitent voir très rapidement le Togo sortir du carcan politique actuel pour poursuivre son chemin vers l’émergence. Notons que depuis plusieurs mois, le CJD et ses partenaires ont lancé le projet « Agir pour Bâtir la Cité » (ABC) dans les préfectures du Togo pour recueillir les avis des populations sur les questions qui minent la paix et le développement du pays, en insistant sur la participation au processus de décentralisation.
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