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Togo/ Brigitte Adjamagbo-Johnson : « La vraie paix suppose qu’on ne vous tue pas »
Publié le lundi 15 janvier 2018  |  icilome


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
CAP 2015 de nouveau dans les rues pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues depuis dix ans
Lomé, 03 août 2017. CAP 2015 de nouveau dans les rues pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues depuis dix ans. Partie de Bè-Gakpoto, cette marche de cette coalition de cinq partis dits de gauche, a chuté au bas fonds du Collège Saint Joseph où Mme Adjamagbo-Johnson et Jean-Pierre Fabre ont une nouvelle fois embrayé sur la nécessité d`opérer les réformes. L`ambiance durant cette marche a été entretenue par des prestations de plusieurs artistes de la chanson togolaise dont Ras Ly et Amen Jah Cissé. Mme Adjamagbo-Johnson.


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Les femmes du G14 seront dans la rue ce samedi 20 janvier pour exprimer également leur aspiration au changement. Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson s’est confiée dans une interview. Lecture !


Pourquoi une marche des femmes ?

Nous voulons dire que nous ne sommes pas d’accord par rapport à cette situation. Nous voulons dire que nous faisons corps avec le peuple togolais. Nous, femmes togolaises voulons aussi le changement que le peuple demande. C’est un avertissement que nous voulons donner au régime. Nous serons en noir et ajouterons les couleurs de notre drapeau, un symbole qui nous appartient tous et non à une minorité qui nous réprime depuis des années et a pris l’économie en otage. C’est un avertissement que les femmes togolaises veulent lancer.

Samedi, ce sera notre tour. Nous voulons aussi exprimer que cette situation ne peut pas durer. Elle ne peut pas durer parce que nous n’avons pas de quoi nourrir nos enfants, nous n’avons pas de quoi nous soigner. Les femmes vont au marché et ne vendent rien parce que le Togolais n’a pas le minimum de pouvoir d’achat pour continuer à s’acheter ce dont il a besoin. Ce n’est pas normal. Nous voulons dire assez et assez. Qu’on donne au peuple la constitution qu’il réclame et que ce pays change. Nous allons faire cette manifestation au lendemain des cinquante et un (51) ans de ce régime.

Depuis 1967, ce régime est là. Aujourd’hui, il fait cinquante et un (51) ans. Nous voulons leur dire que cela ne peut plus continuer. Assez, c’est assez. Nous n’arrêterons jamais de réclamer tant que nous n’aurons pas obtenir satisfaction. Le pays n’appartient ou n’est la propriété de personne.
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