Togo/ Une police spéciale contre ceux qui nuisent au nom de la religion

Société

Publié le mardi 16 janvier 2018 | icilome

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Conférence de presse du Gouvernement togolais pour faire le point de la situation sécuritaire dans le pays au terme de la seconde journée de marche empêchée de l`opposition togolaise
Lomé, le 19 octobre 2017. Ministère de la Sécurité. Conférence de presse du Gouvernement togolais pour faire le point de la situation sécuritaire dans le pays au terme de la seconde journée de marche empêchée de l`opposition togolaise. Officiellement, le Gouvernement annonce zéro blessé et zéro décès à l`issue de cette journée, contrairement à l`opposition qui fait état d`au moins 03 morts par balles, 80 blessés (dont 44 par balles) et 55 arrestations. D. Yark

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Armée togolaise, Défense & sécurité nationale 2018

Difficile de concilier l’exercice des libertés religieuses et la paix des citoyens dans un Etat laïc. Au Togo, elles pullulent ces religions qui, à coups d’intempestifs exercices de leurs pratiques, portent sévèrement atteinte à la vie sociale. Au ministère de la Sécurité et de la Protection civile, on a pensé à une police des cultes pour faire régner l’ordre dans l’exercice des libertés religieuses.

Si ce n’est pas la justice, le commissariat de n’importe quel coin du Togo peut témoigner de la pléthore des plaintes liées à la nuisance sonore d’un muezzin du quartier, d’une église, de ministères ou d’une secte philosophique dans le corner, des obédiences religieuses sans exception dont les responsables tiennent des programmes d’adorations à en finir avec la vie des riverains.

Et ce n’est pas tout, d’autres individus sans scrupules, usent de la liberté de religion pour introduire des préceptes et pratiques qui portent sévèrement atteinte à la dignité humaine, avec des impacts nocifs sur la vie et la cohésion sociale.
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