Annoncé par le gouvernement togolais depuis le 6 novembre dernier, le dialogue politique togolais devant prendre à bras-le-corps la crise politique qui secoue le pays depuis le 19 août dernier, pourrait se tenir dans la semaine à venir.
Il n’y a pas que les protagonistes de la crise (pouvoir et coalition des 14 partis politiques de l’opposition) qui croisent les doigts pour que ces discussions adviennent. Au front citoyen ‘Togo debout’, on ne prie que pour ce fameux dialogue.
«Il faut donner une chance au dialogue et œuvrer pour qu’il puisse se faire en présence d’un médiateur et qu’il puisse impliquer les véritables protagonistes de la crise. Les problèmes sérieux et véritables de la nation seront mis sur la table, discutés de fond en comble en présence d’un médiateur ou d’un facilitateur», a lancé ce mercredi sur une radio Pr David Dosseh, l’un des coordinateurs de ce mouvement qui se dit aux côtés du peuple togolais.
A l’issue de ce dialogue, a-t-il poursuivi, les Togolais attendent un accord qui doit être différent de ceux pondus ces dernières années par les plus de vingt (20) dialogues politiques, en ce qu’il sera suivi et véritablement mis en application.
Cependant, qu’adviendra-t-il si le dialogue tant attendu faisait flop et donnait sur un fiasco ? David Dosseh ne voit pas dans ce cas des lendemains glorieux pour le Togo. « Si nous ratons le dialogue, il y a d’autres options mais nous avons peur que l’option violente prenne le dessus. Certains vont se dire qu’ils ont essayé de façon pacifique et cela n’a pas marché, il faut trouver une autre option qui ne sera pas forcément pacifique. C’est ce que nous voulons éviter », a-t-il déclaré.... suite de l'article sur Autre presse
TOGO DEBOUT interpelle Faure Gnassingbé après son interview de décembre 2017 dans Jeune Afrique Publié le: 3/1/2018 |