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Impasse autour du dialogue/Cinq OSC appellent pouvoir et opposition à une prise de hauteur pour éviter d’embraser le pays
Publié le jeudi 18 janvier 2018  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Foule monstre à une manifestation de plusieurs partis d`opposition du Togo pour dénoncer la gouvernance sous Faure GNASSINGBE
Lomé, le 06 septembre 2017. Principales artères de la capitale togolaise. Une large coalition de l`opposition togolaise bat le pavé dans la capitale comme dans plusieurs autres villes du pays pour exiger le "retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora et l’élargissement des opposants condamnés après les violences des 19 et 20 août 2017 ayant émaillé une manifestation du parti PNP (Parti national panafricain)". Une foule monstre participe à cette mobilisation.


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Alors que le dialogue politique entre pouvoir et opposition peine à s’ouvrir au Togo, les organisations de la société civile continuent de s’en inquiéter pour le Togo au cas où la situation actuelle de crise perdurait. C’est le cas une nouvelle fois de cinq OSC, à savoir l’ACAT-Togo, l’ATDPDH, le GRAD, SADD et le SYNPHOT.


Ces organisations qui ont déjà plus d’une fois tiré sur la sonnette d’alarme depuis que les violentes manifestations ont été déclenchées depuis le 19 Août 2017, constatent avec amertume que, malgré les missions de bons offices, proposées par plusieurs chefs d’Etats de la région Ouest africaine, les lignes n’ont pas bougé.


«Depuis, pouvoir et opposition campent sur leurs positions, chacun de son côté, et jusque là, l’intransigeance des protagonistes semble prendre le dessus », écrivent ces OSC dans un communiqué rendu public ce 17 Janvier 2018 et signé du coordonnateur, Yves Komla Dossou.

Et donc, face à une telle situation préoccupante « qui perdure et qui augure un embrasement du pays aux conséquences imprévisibles », elles « invitent les protagonistes de la crise à prendre de la hauteur et à œuvrer dans l’intérêt général du peuple togolais dans la trilogie du Voir-Juger- Agir pour une paix civile et sociale tant attendue ».

Elles se souviennent encore que précédemment, « conscientes du climat sociopolitique délétère qui a prévalu la veille de l’élection présidentielle de 2015 sur les questions des réformes constitutionnelles et institutionnelles », elles avaient déjà « anticipé dans un plaidoyer en direction des candidats à l’élection présidentielle de prendre des engagements sur 10 points des enjeux majeurs pour la paix civile et sociale au Togo », inscrits « dans le rapport décennal des 06 organisations de la société civile intitulé : ’’démocratie à double vitesse, ambivalence d’un pouvoir qui tergiverse’’ ».

Mais leurs prescriptions n’ayant en aucun moment amené les différents acteurs politiques à parvenir aux réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues par l’Accord Politique Global et reprises dans les recommandations de la CVJR, telles « la limitation du nombre de mandat présidentiel à deux, le scrutin présidentiel à (02) tours, la recomposition de la Cour constitutionnelle, le découpage électoral prévu par l’APG et repris dans les recommandations n°06 de la CVJR, qui doit s’appuyer sur les critères géographique et démographique tout en tenant compte de l’histoire du peuplement de notre pays et l’audit du fichier électoral pour garantir des élections équitables et transparentes », l’ACAT-Togo, l’ATDPDH, le GRAD, SADD et le SYNPHOT convient «les acteurs politiques de tout bord à entendre l’appel suprême d’un peuple en détresse, meurtri par 27 ans de crise sociopolitique sans fin, et à aller instamment au dialogue dans les plus brefs délais ». Par la même occasion, le gouvernement est appelé « à ouvrir le dialogue et l’opposition à poser ses préalables à l’ordre du jour pour discussion et consensus ».
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Publié le: 16/1/2018  | 


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