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Le «Doing Business» de la Banque mondiale est pris dans une tourmente
Publié le jeudi 18 janvier 2018  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Fin du Projet de développement communautaire et des filets sociaux (PDCplus) après cinq ans d’activités au service des communautés pauvres
Lomé, le 1er décembre 2017. Hôtel Sancta Maria. Fin du Projet de développement communautaire et des filets sociaux (PDCplus) après cinq ans d’activités au service des communautés pauvres. Le projet a officiellement été clôturé au cours d’un Atelier présidé par la Ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, accompagnée par la Représentante-Résidente de la Banque Mondiale au Togo, Joëlle BUSINGER. Il a été une initiative du gouvernement togolais visant à améliorer l’accès des communautés pauvres aux infrastructures de base et aux filets sociaux. Il a été mis en œuvre à partir de juillet 2012, avec l’appui de la Banque mondiale et a pris fin le 31 juillet 2017. Joëlle BUSINGER


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La fiabilité du Doing Business (DB) vient d’être compromise. Longtemps décrié par ses détracteurs, notamment la Chine, cette fois-ci, la menace porte la griffe de l’économiste en chef de la Banque mondiale.

Dans une révélation faite vendredi dernier au Wall Street Journal, Paul Romer a avoué que les multiples récents changements de méthodologie du rapport très coté qui classe chaque année près de 200 pays en fonction de leur climat des affaires ont été motivés par des considérations politiques. Le dirigeant cite le cas du Chili qui, selon lui, aurait été volontairement pénalisé par les auteurs dudit document.

En effet, le Chili qui présente une belle situation macroéconomique a perdu plus de 20 places depuis l’arrivée de la socialiste Michelle Bachelet en 2014. Le pays d’Amérique latine qui a constamment progressé dans le DB à partir de 2010 est passé de la 34e en 2014 au 57e rang sans raison apparente, hormis les délais de paiement des impôts exigés aux entreprises.

Selon Romer, les auteurs du DB ont terni l’image du pays à dessein.« Je veux m’excuser personnellement auprès du Chili et des autres pays qui auraient pu être affectés par ces changements », a indiqué Romer au Wall Street Journal.


L’économiste va loin et met en doute la fiabilité des quatre dernières éditions du Doing Business dont les règles ont été, selon lui taillées sur mesure pour favoriser certains pays, notamment l’Inde. Une sortie qui enfonce encore un peu plus son prédécesseur indien, Kaushik Basu, qui avait dirigé l’essentiel des changements indexés par celui qui a enseigné l’économie dans la majorité des universités les plus capées des États-Unis.

A ces révélations, la Banque mondiale a préféré jouer la carte de la prudence. Soutenant que «les indicateurs et la méthodologie du Doing Business sont conçus sans aucun pays à l’esprit (...)», l’institution basée à Washington a promis de mener une enquête externe sur les indicateurs du Chili.
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