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Donald Trump et un an de relations avec l’Afrique
Publié le vendredi 19 janvier 2018  |  DW Afrique


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AGOA FORUM 2017: la Côte d’Ivoire a occupé une place de choix dans le lot des stands des exposants
Lomé, le 09 août 2017. Grande tente du site du Radisson Blu Hôtel. 2eme jour de l`AGOA FORUM 2017. La Côte d’Ivoire a occupé une place de choix dans le lot des stands des exposants.


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​​​​​​​Il y a un an, Donald Trump était investi président des Etats-Unis. Petit bilan des relations entre les Etats-Unis et le continent africain, au bout de sa première année au pouvoir.


Depuis sa prise de pouvoir, l’hyper-communication impulsive de Donald Trump, par réseaux sociaux interposés, ne lui a pas valu que des amis.

La dernière polémique en date remonte à une semaine quand des propos lui ont été attribués, qualifiant Haïti et les Etats africains de "pays de merde".

Ce nouvel affront a vexé de nombreux Africains. Mais sur le fond, il n’y a pas eu de changements radicaux depuis l’ère Obama.

Enthousiasme des débuts

L’élection de Donald Trump a été largement saluée sur le continent africain. Comme le rappelait la Süddeutsche Zeitung en début de semaine, à l’époque, une « marche de bienvenue » est organisée au Soudan du Sud, Idriss Deby qualifiant même Donald Trump de « brillant » et louant ses « grandes qualités d’homme d’État » avant même que le nouveau président ne fasse son entrée à la Maison Blanche.

L’enthousiasme est alors comparable du côté de Paul Biya, Joseph Kabila ou Pierre Nkurunziza.


Mais depuis, la plupart des Africains, les responsables politiques comme la population, ont été outrés par les récents tweets de Donald Trump sur "les pays de merde".

Savious Kwinika, journaliste zimbabwéen responsable du réseau CAJ, juge que "ce type de déclarations de la part d’une superpuissance donne aux dictateurs africains toute licence pour continuer ce qu’ils font déjà : violer les droits de l’Homme."


Des échanges commerciaux en hausse

Pourtant, sur le fond, les relations entre les Etats-Unis et l’Afrique ont peu changé un en an.

En août 2017, Lomé abrite la première rencontre économique entre 38 Etats africains et les Etats-Unis de Donald Trump : le 16è forum AGOA.

En 2016, les exportations américaines vers l’Afrique atteignaient les 20 milliards de dollars et les échanges commerciaux entre les deux entités (hors pétrole) ont fait un bond de plus de 300% entre 2001 et 2016. Les investissements sont en forte hausse, notamment dans l’agrobusiness.


En revanche, les importations en provenance d’Afrique ne représentent encore qu’un petit pourcent des produits entrants sur le territoire américain.

Les deux parties promettent de renforcer leurs échanges commerciaux, déjà en progression depuis une quinzaine d’années.

Coopération militaire discrète

D’un point de vue militaire, après le Proche-Orient, c’est l’Afrique qui compte le plus de membres des forces spéciales américaines dans le monde – soit 17% des effectifs déployés hors des Etats-Unis en 2016. Officiellement, ils sont souvent présentés comme des "conseillers" militaires.


D’après des documents déclassifiés de l’Africom rendus publics par TomDispatch, plus de 1700 soldats d’élite américains interviennent discrètement en Somalie, dans le bassin du Lac Tchad, en Centrafrique, à Djibouti, ou encore en Libye, pour appuyer les pays alliés « à faire face à la menace sécuritaire » qui pourrait à son tour menacer les intérêts américains en Afrique.

Et l’administration Trump devrait renforcer cet engagement, quels que soient les propos médiatisés du président. Donald Trump dément d’ailleurs les propos qu’on lui prête sur les "pays de merde". Il indique dans ce tweet que le ton a été dur, mais que ces mots n’ont pas été employés: Quant aux programmes d’électrification du continent ou de lutte contre le SIDA lancés par ses prédécesseurs en Afrique, il n’est pas certain que Donald Trump veuille les maintenir.

"Peut-être qu’il faut chasser les Américains"

Le Niger fait partie des pays bénéficiaires du soutien américain pour lutter contre des mouvements terroristes djihadistes.
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