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Le Combat du Peuple N° 947 du

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Togo/Manifestations : Mode d’emploi/Le Paradoxe : Opposition = La Chienlit/Le Pouvoir = La Paix Et La Démocratie
Publié le vendredi 19 janvier 2018  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem GADEGBEKU & Jacques TCHAKO
Pour la 1ère fois depuis le 06 septembre 2017, la Coalition des 14 a improvisé son meeting à Deckon, au lieu de le tenir à la plage
Lomé, le 27 décembre 2017. Carrefour Deckon. La Coalition des 14 improvise un meeting au carrefour commercial Deckon, au lieu de le tenir au lieu habituel (en face de l`Hôtel Sancta Maria), en guise de conclusion de sa marche du jour. Jean-Pierre FABRE.


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Au Togo, une certaine presse proche de l’opposition, sous la férule de RFI et son correspondant qui entonne le refrain, amplifie la situation de tension qui prévaut et exagère. Nous sommes tous conscients que le climat politique et social chez nous n’est pas au beau fixe. Cependant, il ne faut rien exagérer, toute proportion gardée.

Depuis bientôt cinq mois, l’opposition, entendu la coalition des 14 partis politiques, se livre à un jeu dangereux fait de démagogie, d’amalgames et de populisme exacerbé.

Sans jamais chercher à évaluer les risques et avantages des marches pour le pays, les responsables de ces partis versent systématiquement dans la surenchère et le mensonge pour atteindre le but qu’ils se sont fixés qui n’est autre que le retour de la constitution de 1992 et comme conséquence immédiate, le départ du Président Faure GNASSINGBE du pouvoir.

Ce qu’il faut déplorer dans cette démarche suicidaire à terme, c’est l’amalgame fait entre le pouvoir de feu Président EYADEMA et celui de son fils Faure GNASSINGBE.

Entre Faure et son père, il n’y a rien de commun sauf naturellement le patronyme devenu, aux yeux de ses adversaires politiques, un crime qu’il faut sanctionner.


Entre le régime du père et celui du fils, c’est la nuit et le jour. Qu’à cela ne tienne. Tout est mis en œuvre pour faire croire le contraire. La liberté sous toutes ses formes que connaît le Togo sous Faure n’était pas envisageable sous la bannière du RPT, un parti Etat, tentaculaire qui broyait sous ses fourches caudines toutes espèces de velléités ou d’ardeurs belliqueuses.

Au jour d’aujourd’hui, tout porte à croire que nous assistons à une conférence nationale souveraine bis des années 1990.

En 1991, la Conférence Nationale a été organisée à la salle Fazao de l’Hôtel 2 Février. Actuellement, le même scénario est mis en œuvre avec pour principal support le WhatsApp : aussi, certains togolais n’hésitent pas à insulter et à vilipender en toute quiétude et impunité quiconque n’adhère pas à la stratégie de la terreur et à la vision catastrophique prônée par la coalition des 14 partis politiques.

Le Président Faure GNASSINGBE est confronté, de ce fait, à toutes sortes de turpitudes d’une opposition stérile, minable, incapable d’innovation et dépourvu d’esprit de créativité.

Cette opposition demande les reformes. Une fois cette doléance acceptée, ses responsables passent sans hésiter au retour à la Constitution de 1992 et au départ du Président Faure GNASSINGBE.

Ils demandent le dialogue. Dès que le pouvoir accepte d’aller au dialogue, ils posent des préalables kilométriques, incohérents et inconséquents qui n’ont rien à voir avec l’objet des manifestations au demeurant.


Ces fauteurs de troubles dont l’unique finalité est de créer une crise et de s’en servir comme alibi pour déstabiliser le régime, ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins : mensonge, intolérance, assassinats, vandalisme, tout y passe.

Ils oublient que la pensée naît de l’inquiétude et de l’insatisfaction. Les Togolais n’ont pas encore oublié les difficultés nées des troubles socio-politiques des années 1990. Ils ne souhaitent manifestement plus la réitération du saut suicidaire dans l’inconnu c’est-à-dire l’aventure.

Ce que FABRE et ADJAMAGBO ont oublié, c’est que le contexte qui prévalait en 1991 n’est en rien comparable aux réalités du moment.

Nous avons donc la conviction que l’opposition va tout droit dans le mur et le réveil risque d’être douloureux.

Il est paradoxal que c’est l’opposition qui organise des manifestations pour désorganiser les fondements des institutions de la République c’est-à-dire créer, par tous les moyens, le désordre, en d’autre terme, la chienlit.

En revanche, c’est le parti au pouvoir qui prône la paix, la démocratie et l’Etat de droit. C’est le monde à l’envers. Du jamais vu nulle part.

La logique insurrectionnelle n’est plus possible au Togo parce que les conditions ne sont plus réunies.

L’opposition togolaise caractérisée par la culture de l’impatience et de l’intolérance souffre d’un mal qui a pour nom : immédiateté c’est-à-dire ici et maintenant. C’est pourquoi elle est en perte de vitesse. L’extrémisme dans l’extrémisme c’est-à-dire faire tout, se permettre tout comme s’ils ont raison, est le leitmotiv repris par tous.

Nous pouvons ainsi dire que le Président Faure GNASSINGBE est en butte à une hostilité de l’opposition qui ne se justifie guère.

Par conséquent, nous devons aller au référendum et la charge mentale fera le reste. Le référendum sera la trame d’une démocratie profonde.

On ne saurait tolérer plus longtemps que le Togo soit devenu la République des slogans c’est-à-dire un pays où on lance des mots d’ordre vides de sens qui sont repris à l’unisson par une foule en exaltation et dressée pour détruire.

Le dialogue se fera pour l’enracinement de la démocratie dans un Etat de droit. Ceux qui meurent d’envie de goûter aux délices du pouvoir, doivent éviter le rétropédalage.


Les Togolais ont déjà surmonté la charge émotionnelle des événements du 19 Août 2017. Ils ont déjà digéré l’onde de choc. Le rapport de force n’est plus en faveur des manifestants rêveurs. C’est fini. Et c’est le moment pour chacun de tirer les leçons de cette tentative de prise de pouvoir par voie insurrectionnelle.

A bon entendeur salut. Car, au Togo, le futur a un avenir.




Rodrigue
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Publié le: 16/1/2018  | 


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