Les femmes togolaises apportent leur soutien à la lutte démocratique

Politique

Publié le lundi 22 janvier 2018 | Togo top news

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Marche en noir des femmes de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise
Lomé, le 20 janvier 2018. Marche en noir des femmes de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise. Partie de trois points, cette marche a chuté à Casablanca devant le "Grand collège du Plateau" où s’est tenu un meeting d’information. Les manifestantes ont menacé de faire usage de leur «ultime arme contre les hommes» si les choses continuent à piétiner. Elles étaient des milliers à répondre à l’appel de leurs leaders, toutes de noir vêtues. Les hommes étaient là pour soutenir et assurer l’encadrement de la manifestation. Ce fut une occasion pour la coordinatrice de la coalition, Mme Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON, de faire le point sur la tournée de la délégation de la Coalition en Guinée et au Ghana pour rencontrer les deux médiateurs dans la crise togolaise.

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Elles sont nombreuses à prendre d’assaut les artères de la ville de Lomé ce samedi 20 janvier 2018. Elles, ce sont des militantes et sympathisantes de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

Habillées toutes en noires et rouges, ces femmes ont exprimé leur mécontentement et leur indignation contre le pouvoir de Faure Gnassingbé.

La marche est conduite par les femmes politiques, notamment Mme Brigitte Adjamagbo Johnson, Coordinatrice de la Coalition et Me Isabelle Améganvi, Vice-présidente de l’ANC. Ces femmes leaders politiques ont profité de l’occasion pour faire le point aux femmes sur la tournée effectuée par la Coalition chez les présidents Guinéen et Ghanéen en début de semaine.

Pour ces femmes, l’heure d’apporter le soutien à la lutte démocratique est arrivée. « Rien ne marche plus dans ce pays. Au, marché nous ne vendons pas. Les mêmes personnes sont au même poste pendant des décennies et nos enfants sont au chômage. Maintenant, nous sommes debout ; rien ne peut nous arrêter. Nous sommes aussi pour le retour de la constitution de 1992 pour qu’il ait l’alternance dans ce pays. Nous sommes fatiguées de voir les mêmes personnes », a confié une femme, âgée de 55 ans rencontrée sur les lieux de la manifestation.

Par ailleurs, les manifestants ont également exprimé leur colère par rapport à la lenteur observée dans le traitement des dossiers dans l’affaire des incendies du Grand marché de Lomé et de Kara. « Cela s’est produit depuis 2013. Aujourd’hui personne ne sait réellement ceux qui sont les vrais auteurs de cet acte grave. Nous demandons justice », a indiqué Mme Kouévidjin Rose, revendeuse au grand marché de Lomé. ... suite de l'article sur Autre presse

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