Plus rien ne va dans le secteur de la santé. Du personnel aux infrastructures, c’est la descente aux enfers. Alors que la situation qui dépeint sur la qualité des soins devient de plus alarmante, dans le sérail on préfère jouer à la comédie et soupçonner des mains invisibles politiques derrières toutes les revendications, mêmes les plus légitimes. Et pendant ce temps, le calvaire dans les hôpitaux devenus mouroirs continue. Désagréablement.
Au Togo, la santé n’est visiblement pas précieuse pour les dirigeants pour qui l’essentiel est de sauver le pouvoir et le conserver le plus longtemps possible. Dans la sous-région, au Ghana ou en Côte d’Ivoire, on investit conséquemment dans le secteur de la santé, avec la construction d’hôpitaux modernes qui répondent aux normes internationales. Mais ici au Togo, même l’eau manque dans les blocs. Les problèmes, ils sont les mêmes depuis. Pire, d’autres s’y ajoutent. Et les choses vont de mal en pis. Pas de scanner. Les appareils de radiologie tombent souvent en panne.
Difficile de faire des analyses, même de microbiologie qu’une petite clinique du coin réalise. La raison, les matériels sont indisponibles. A côté de ces résultats alarmants de l’autopsie du système de la santé du Togo, Faure Gnassingbé préfère se lancer dans une «villégiature» à l’intérieur du pays pour inaugurer ou lancer des microprojets de forage, entre autres.
Et à chaque visite du Prince, tout doit s’arrêter de bouger. Tout est suspendu. Les activités administratives et scolaires sont momentanément interrompues pour l’accueillir. ... suite de l'article sur Autre presse