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Vaincre la corruption, une option non négociable pour l’Afrique
Publié le mardi 23 janvier 2018  |  ACBF & Financial Afrik


© Autre presse par DR
5ème Sommet UA-UE: Conférence de presse
Jeudi 30 novembre 2017. Abidjan . Au terme des travaux du 5e sommet Union Africaine-Union Européenne les dirigeants des deux institutions ont animé une conférence de presse.


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Au moment où les leaders africains s’apprêtent à se retrouver à Addis Abeba, en Éthiopie pour la 30ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) du 22 au 29 janvier 2018, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), l’agence spécialisée de l’UA en matière de renforcement des capacités, prend les mesures nécessaires pour proposer des conseils aux chefs d’Etat et des Gouvernements africains sur les besoins en capacités pour lutter contre la corruption sur le continent.

Une lutte efficace contre la corruption aidera l’Afrique à se pencher sur l’investissement massif dans une révolution des compétences pour faciliter une transformation accélérée et durable de l’Afrique à travers une mise en œuvre réussie des plans de développement nationaux, de l’Agenda 2063 et les Objectifs du développement durable (ODD).

Le thème du sommet de cette année, vaincre la corruption : une option durable de transformation de l’Afrique, fait écho aux quatre piliers de la stratégie 2017-2021 de la Fondation qui cherche à 1) permettre une réalisation efficace des objectifs de développement prioritaires du continent ; 2) aider les pays à obtenir des résultats concrets ; 3) accroître la contribution du secteur privé et de la société civile au développement durable ; 4) améliorer les connaissances et l’apprentissage pour augmenter l’efficacité du développement.



Parmi les nombreuses directives politiques et de renforcement des capacités fondées sur des faits, la Fondation a mis en avant devant l’UA et ses États membres son rapport avec le titre Des cadres institutionnels pour faire face à la corruption dans le secteur public en Afrique, qui analyse les résultats réellement obtenus par les institutions nationales créées dans différents pays africains pour se libérer de la corruption. Il donne des conseils pour lutter contre la corruption, afin que les plans de développement ne soient pas ralentis par les effets de ce fléau. L’étude reconnaît les énormes difficultés que les institutions de lutte contre la corruption ont rencontrées dans les pays sélectionnés dans leur mission de renversement des pratiques corrompues dangereuses et il prescrit des modalités novatrices pour réduire ces pratiques.

Le rapport affirme que les modalités de diminution drastique de la corruption incluent la réduction des opportunités pour les fonctionnaires d’agir de façon corrompue, en diminuant leur pouvoir discrétionnaire, l’augmentation de la responsabilité en renforçant les mécanismes de suivi et de sanction, le renforcement de la compétitivité économique pour réduire les incitations aux comportements corrompus et mettre fin à l’interférence des autorités étatiques dans la détermination des prix de marché, qui peut servir comme une outil d’extorsion vis-à-vis du secteur privé. Le document identifie aussi la responsabilisation de la société civile et la réforme du monde politique pour le rendre plus compétitif comme d’autres moyens de réduction de l’incidence de la corruption en Afrique pour un fonctionnement transparent des secteurs public et privé vers la transformation.



En parallèle, la Fondation et la Banque africaine de développement vont aussi publier prochainement les Perspectives pour la gouvernance financière en Afrique (AFGO, en anglais), un nouveau rapport phare visant à accroître la compréhension de la gestion financière publique et sa contribution à la bonne gouvernance, dans le but ultime de réduire la pauvreté et d’obtenir un développement durable et une croissance économique inclusive en Afrique.

Au Sommet des Chefs d’Etat, l’ACBF va donc contribuer activement aux deux grandes réunions qui vont se terminer par la session réservée aux discussions entre les chefs d’État, prévue le 28 et le 29 janvier. Il s’agit de : la 35ème session ordinaire du Comité des représentants permanents (22-23 janvier 2017) et la 32ème session ordinaire du Conseil exécutif (25-26 janvier 2017) dans les locaux de la Commission de l’Union africaine (CUA).

Avant la rencontre, le Pr Emmanuel Nnadozie, Secrétaire exécutif de l’ACBF a affirmé que : « le thème du Sommet, centré sur la lutte efficace contre la corruption pour assurer la transformation de l’Afrique, est très pertinent et opportun pour permettre au continent de parvenir à des résultats tangibles dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et des ODD.».

Il a ajouté que : « pendant longtemps la discussion sur la lutte contre la corruption pour améliorer la prestation de services en Afrique a uniquement porté sur les comportements et les changements de mentalité, alors que des preuves sur le terrain montrent les lacunes importantes de capacités des institutions vouées à lutter contre la corruption, minant l’accomplissement de leurs tâches considérables de façon holistique et pour obtenir des résultats ».


Pr Nnadozie a précisé que l’ACBF apporterade nouvelles perspectives sur les capacités de lutte contre la corruption pour accélérer le développement, en proposant des mécanismes pour coordonner le travail de ces institutions, en suivant des orientations de compétitivité économique et politique, d’efficacité judiciaire et de leadership transformatif entre autres.

Dans le cadre du Sommet, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) est aussi en train de travailler avec la Commission de l’Union africaine (CUA) à la préparation d’un instrument légal robuste pour optimiser son statut d’agence spécialisée de l’Union africaine en matière de renforcement des capacités pour l’exécution de programmes et la prestation de services hautement bénéfiques pour le continent. Cet instrument va renforcer la coordination entre la Fondation, la CUA et les autres institutions continentales pour fournir aux États membres de l’UA les services et les conseils nécessaires sur le développement et les capacités. Ceci va éviter la duplication, en optimisant les services pour les États membres dans le but de combler les lacunes de leurs plans pour accélérer la transformation et le développement durable.

-FIN-

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Abel Akara Ticha


Chargé principal de la communication
La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
Harare, Zimbabwe
+263-4 304663, 304622, 332002, 332014 ; Ext. 279
Email : A.Ticha@acbf-pact.org


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