La fintech américaine GENEVIÈVE vient de déployer ses activités en Afrique subsaharienne à travers un programme de financement de 150 TPE et PME africaines à fort potentiel.
En effet, elle veut capitaliser sur son accès aux marchés financiers grâce à la technologie blockchain afin de lever les obstacles au financement du secteur privé africain.
Selon Fabien Dureuil, CEO de la plateforme alternative de financement, « le secteur privé est le cœur du développement économique et du capital humain du continent africain. Lui donner une chance de réussir permettra d’accélérer la libération du potentiel économique et humain : c’est notre mission à GENEVIÈVE ».
Dans un communiqué rendu public à cet effet la fintech explique que le secteur privé africain souffre d’un déficit de financement compris entre 385 et 455 milliards de dollars par an. Cet immense besoin n’est pas adressé par les acteurs classiques du système financier dont les solutions se révèlent de plus en plus inadaptées face à la demande d’agilité des acteurs économiques.
Fort d’un accès privilégié à un marché de capitaux évalué à plus de 700 milliards de dollars, la fintech américaine propose de contourner les barrières à travers une solution technologique : la blockchain.
Technologie encore « neuve » en Afrique, admet Fabien Dureuil, la blockchain n’en est pas moins porteuse de promesses et d’opportunités. Cette technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée et fonctionnant de manière désintermédiée et démocratique est à l’image « d’un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestructible. »
Positionné au cœur de ce marché qui a connu un développement exponentiel ces trente dernières années au point de dépasser certaines multinationales, GENEVIÈVE a développé deux dispositifs stratégiques de financement : GENEVIÈVE Exchange (GXE) : il s’agit d’une cryptobourse ou bourse digitale de PME. Les entreprises d’investissement sont rattachées à la blockchain utilisant la monnaie Ethereum suite à des campagnes de crowdsourcing, c’est-à-dire l’identification de PME à fort potentiel.