Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage

Le
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako

Le
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Togo/Le personnel soignant en grève mercredi et jeudi prochains
Publié le vendredi 26 janvier 2018  |  icilome


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Le SYNPHOT annonce un sit-in sur les lieux de travail dans les centres de santé publics le 03 janvier 2018
Lomé, le 15 décembre 2017. Maison de la Santé. Le SYNPHOT annonce un sit-in sur les lieux de travail dans les centres de santé publics le 03 janvier 2018, avec pour finalité de dénoncer les conditions de travail dans le monde sanitaire au Togo.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) appuie sur l’accélérateur. Après deux sit-in d’avertissement dans les divers centres de santé, il passe à la vitesse supérieure en annonçant une grève de deux jours la semaine prochaine.

Les mercredi 31 janvier et jeudi 1er février, le personnel soignant des CHU, CHR, CHP, USP et autres centres de santé observeront un arrêt de travail pour deux jours. A en croire le syndicat, c’est pour protester contre l’indifférence du gouvernement face à leurs mouvements d’humeur.

Non seulement ces praticiens hospitaliers ne sont pas bien traités, mais également ils manquent de tout pour exercer leur métier.

«Il y a plus de quatre ans que le scanner n’existe pas au CHU Sylvanus Olympio qui est notre centre de référence. On n’a même pas d’ambulance médicale pour transporter les malades. On met des malades dans des taxis pour aller faire le scanner en ville, et à la fin le malade revient presque mort. Et on dit qu’il est décédé au CHU », a indiqué Ali Bana, Secrétaire général du SYNPHOT.

Et d’ajouter : « Il y a beaucoup d’analyses que nous ne faisons pas. Tu viens au CHU où normalement tu es supposé avoir tous les soins, on dit qu’on ne peut pas faire ça à Tokoin. Les patients sont obligés d’aller faire les analyses en ville dans les laboratoires privés. Ce qui fait qu’il y a un manque à gagner. Si je dis manque à gagner, c’est sur le plan médical, la prise en charge du malade. En médecine, les secondes sont très importantes pour sauver un malade. Le temps de sortir de l’hôpital pour aller faire les analyses ailleurs, l’état du malade s’aggrave, et malheureusement il décède. Mais la population ne sachant pas ce qui se passe, pour elle, c’est l’agent de santé qui ne fait pas son travail ».
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires