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Ombre & lumière : Gageure et aventure/L’opposition, face au mur, est en perte de vitesse
Publié le lundi 29 janvier 2018  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
L`opposition togolaise a encore mobilisé du monde dans les rues de Lomé
Lomé, le 05 octobre 2017. L`opposition togolaise a encore mobilisé du monde sur les principales artères de la capitale togolaise. La manifestation a chuté en bordure de mer, en face de l`hôtel Sancta Maria. Tchikpi Atchadam du PNP était absent au meeting de ce jour. L`opposition envisage de nouvelles mobilisations dans les jours à venir.


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Le paradoxe de l’opposition togolaise, c’est de vouloir déclencher une révolution en usant des recettes périmées d’autre temps dans le contexte politique de notre pays.

En effet, les soubresauts politiques auxquels nous assistons ces moments-ci, ressemblent étrangement au scénario vécu au début des années 90, avec en toile de fond, le départ du pouvoir de feu Président EYADEMA. Le décor demeure, à une variante près, le même. Alors qu’en 1990-91, les adversaires politiques misaient sur la Conférence Nationale pour abattre leur cible, aujourd’hui, ils se servent de WhatsApp comme support à leur dessein qui est d’obtenir l’alternance par la rue.

Il se trouve que, d’ores et déjà, le requiem pour cette soi-disant révolution claironnée est entonné.

Depuis le 19 Août 2017, la coalition des 14 partis politiques, à l’instar du PNP, a utilisé un double jeu.

Il s’agit de se servir de la violence pour empêcher l’Etat d’exercer sa souveraineté décisionnelle.

Pour les tenants de cette stratégie qui consiste à créer un climat d’intimidation dans tout le pays pour s’en servir comme alibi et obtenir par le dialogue, le départ du Président de la République, la ligne est tracée. Il suffit de s’en tenir.



Pour cela, ils ont privilégié la théâtralité avec l’usage des termes outranciers qui émaillent des discours enflammés voire incantatoires. La situation est ainsi devenue caricaturale. Car, dès le départ, Tikpi ATCHADAM, le Président du PNP, avait fixé le cap : retour de la constitution de 1992, vote de la diaspora, négociation pour le départ du Président de la République. Tout cela ne repose ni politiquement, ni juridiquement sur rien de défendable. C’était donc une gageure et une aventure.

Depuis, face au calme olympien du Président Faure GNASSINGBE, la coalition est en perte de vitesse parce qu’elle est face à un mur infranchissable. Actuellement, c’est le déclin qui s’annonce parce que c’est la même opposition qui tout en exigeant le dialogue pour chasser Faure du pouvoir pose, paradoxalement, des entraves avec des préalables incongrus et absurdes sans lien réel avec l’évolution que l’on observe sur le terrain.

Désormais, la stratégie de la tension a montré ses limites et les lendemains de l’insurrection planifiée déchantent.

Il ne fait nullement de doute que l’opposition n’avait pas prévu de plan « B ». Elle a opté systématiquement pour la surenchère, l’amalgame, le populisme exacerbé bref la démagogie dans sa forme la plus abjecte et la plus cynique.



L’opposition, nous l’avons déjà écrit dans nos colonnes, fonctionne en faisant de la navigation à vue. Les responsables des partis qui composent la coalition ne font preuve d’aucune imagination, ni d’esprit de créativité et encore moins d’innovation.

A contrario, cette façon de mener un combat politique facilite la tâche au parti au pouvoir « UNIR » qui joue sur du velours.

L’arme fétiche préconisée par l’opposition togolaise et particulièrement la coalition des 14 partis politiques reste indéniablement les marches ponctuées de violences organisées pour créer la tension dans le pays.

Pour les 14 partis de la coalition donc, tous les coups sont permis pour engendrer le chaos. L’objectif poursuivi est évident : impacter négativement sur l’économie de sorte que tous les compatriotes se croyant dans la désespérance et l’incertitude réagissent. A leurs yeux, le climat insurrectionnel ainsi obtenu permettra le changement brutal du pouvoir à l’instar du Burkina Faso. Ne dit-on pas que la pensée naît de l’inquiétude et de l’insatisfaction ?

Depuis l’échec du gouvernement d’union nationale qui avait pour mission d’assurer la mise en œuvre de l’Accord Politique Global, l’ANC a toujours prétendu que le pays est en crise et qu’il fallait les réformes pour la résorber. Ce qui n’était pas vérifié.


Après le sommet réussi sur la sécurité maritime dans notre capitale, le Togo était redevenu attractif et des rencontres internationales ont été annoncées sur toute l’année 2017.

Quand on sait que dans la sous-région Ouest-africaine le terrorisme a frappé à toutes les portes, notamment au Mali (le nid), au Nigéria, en Côte d’Ivoire et au Burkina-Faso, le Togo est perçu comme une terre de paix et de sécurité. D’où l’attractivité qui déplait aux fauteurs de troubles que sont devenus les hommes politiques surtout le trio infernal qui pilote la coalition à savoir, FABRE – ATCHADAM – et JOHNSON-ADJAMAGBO.

Si nous avons un conseil à donner, c’est qu’on peut aussi faire la REVOLUTION en chantant.

Dans les jours à venir, l’opposition a rendez-vous avec elle-même. La suite nous édifiera.





Rodrigue
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Une Constitution est toujours votée dans une situation déterminée (Pr HOUNAKE de l`UL)
Publié le: 17/1/2018  | 


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