Le Mouvement pour l'Epanouissement de l'Etudiant Togolais (MEET) et l'Association pour la Cause Estudiantine (ACE), deux associations agréées par l'Université de Lomé, ont saisi la Présidence de l'Université de Lomé pour organiser leur assemblée générale sur le Campus, respectivement les 23 et 24 janvier 2018.
Ces demandes sont en phase avec les dispositions en vigueur réglementant l'organisation des .activités des associations agréées à l'Université de Lomé. Elles ont d'ailleurs été saluées dans un communiqué en date du 19 janvier 2018 par la Présidence de l'Institution, qui a invité les autres associations à s'inspirer de la démarche entreprise par les deux associations précitées afin d'organiser leurs manifestations dans un climat convivial et apaisé.
En réponse, la Présidence de l'Université de Lomé a mis à la disposition des dits organisateurs, l'Auditorium de l'Université de Lomé et la Salle de Conférence de l'Institut Confucius pour abriter leur Assemblée générale.
Cependant, la Présidence de l'Université de Lomé a constaté avec regret et amertume le refus du MEET d'utiliser le cadre défini pour la tenue de son assemblée générale défiant ainsi l'autorité universitaire et engendrant des troubles. En effet, ce mardi 23 janvier 2018, les responsables de cette association ont tenté de tenir leur assemblée générale devant l'Amphi 600, cadre de déroulement des activités pédagogiques, avec délogement des étudiants et perturbation des cours.
Devant cette situation qui mettait en péril la sécurité des personnes et des biens sur le Campus, la police universitaire, sous l'autorité du Président de l'Université, a dispersé les manifestants et restauré l'ordre public. La Présidence de l'Université de Lomé condamne cette attitude des responsables du MEET qui est de nature à saper tous les efforts consentis par les autorités universitaires pour régler avec méthode et inclusion les difficultés auxquelles fait face toute la communauté universitaire.
La Présidence de l'Université de Lomé réitère sa disponibilité et son écoute à l'endroit des préoccupations des étudiant(e)s. Elle reste ouverte au dialogue dans le respect et condamne la violence sous toutes ses formes.