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Le Combat du Peuple N° 947 du

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2018, Année électorale, l’opposition tourne à vide/Comme toujours, l’opposition joue à la cigale et la fourmi
Publié le mardi 30 janvier 2018  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
1ère marche en 2018 de la Coalition des 14: elle a servi à rendre hommage au feu Président Sylvanus Olympio
Lomé, le 13 janvier 2018. 1ère marche en 2018 de la Coalition des 14: elle a servi à rendre hommage au feu Président Sylvanus Olympio. Ce fut également l`occasion pour différents leaders de l`opposition d`encourager les militants et sympathisants de l`opposition à croire aux vertus de la lutte pacifique.


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Il est souvent de bon aloi de rafraîchir la mémoire à ceux qui, dans la vie, s’obstinent à ignorer les leçons les plus élémentaires de l’existence humaine.

Nous avons voulu, pour les besoins de la cause, reprendre à l’intention de nos lecteurs et de l’opinion en général, la fable de La FONTAINE intitulée : la Cigale et la Fourmi » pour illustrer la réalité politique ubuesque de notre pays : Lecture : « La Cigale et la Fourmi

La cigale, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue: pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine chez la fourmi sa voisine, la priant de lui prêter quelque grain pour subsister jusqu’à la saison nouvelle.

«Je vous paierai, lui dit-elle, avant l’août, foi d’animal, intérêt et principal »

La Fourmi n’est pas prêteuse : c’est là son moindre défaut.

«Que faisiez-vous au temps chaud ? » Dit-elle à l’emprunteuse.


Nuit et jour à tout venant je chantais, ne vous déplaise.

Vous chantiez ? J’en suis fort aise : Eh bien ! Dansez maintenant. » fin de citation.

L’idée de rependre pour nos lecteurs cette fable de la FONTAINE a été inspirée par le comportement irresponsable et inconséquent de l’opposition politique togolaise qui paradoxalement, à l’approche de chaque échéance électorale, trouve toujours des raisons pour ne pas participer comme cela se doit, aux préparatifs des élections prévues.

De tout temps, nos opposants font des diversions et cherchent la petite bête sur un crâne rasé.

En l’espèce, 2018 est une année électorale puisqu’il est annoncé pour cette période, l’organisation du référendum, des locales et des législatives.

Pour ce faire, le Gouvernement a invité les partis politiques à désigner leurs représentants à la CENI.

Cette institution sera d’abord chargée de la révision de la liste électorale et ainsi de suite…

L’opposition, jouant à la cigale et la fourmi comme toujours, a décliné l’invitation en laissant ses sièges vides à la CENI.


Or, d’ores et déjà, le train est en marche. La CENI est à pied d’œuvre et les préparatifs vont bon train jusqu’à l’organisation effective des élections à terme échu. Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours de même.

Les Togolais doivent se faire une raison et comprendre que lorsqu’on veut prendre part à une compétition, il faut se donner les moyens en prenant des dispositions idoines pour ne pas rater les différentes phrases des préparatifs. C’est la façon la plus sûre d’éviter les fraudes et, par ricochet, les contestations tous azimuts en fin de course.

En tout état de cause, ce n’est pas les déclarations tapageuses et mensongères d’un AMUZUN Pédro qui changeront quoique ce soit au résultat final après coup.

Comme on le dit souvent, celui qui veut aller loin, ménage sa monture. Il est évident que les élections auront bel et bien lieu quelle que soit la physionomie du mouton c’est-à-dire en dépit des prises de position d’une certaine opposition.

C’est une leçon de sagesse.

A bon entendeur, salut.

Actuellement, rien n’empêche l’opposition d’envoyer ses représentants à la CENI, tout en continuant à marcher si c’est sa passion.



Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple


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