Dialogue politique au Togo/L’opposition a perdu un facilitateur: Le Président CONDE de Guinée a passé le témoin, KAGAME du Rwanda prend le relais

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Publié le mardi 30 janvier 2018 | Le Combat du Peuple

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Alpha Condé, Président de la République de Guinée

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Dialogue 2018 & Médiations dans la crise togolaise sur les réformes politiques

Le sommet de l’Union Africaine (UA) a commencé ses travaux au cours du week-end du 27-28 Janvier courant.

Comme c’était prévu, il y a déjà un an, le Président Condé de la Guinée passe le témoin, en sa qualité de Président en exercice de l’organisation panafricaine, au bénéfice du Rwandais Paul KAGAME qui prend désormais le relais.

Ce passage de témoin a eu un effet collatéral c’est-à-dire qu’il pénalise la coalition togolaise coutumière des atermoiements qui ne tiennent pas compte des réalités sur le plan continental.

En effet, au niveau de l’UA, le Président Alpha Condé n’a pas été officiellement investi comme facilitateur pour résoudre le problème togolais. Nous croyons que c’était une initiative de son propre chef et personne ne pouvait l’empêcher d’intervenir. L’opposition a donc perdu une opportunité qu’elle n’a pas su saisir. Comme quoi, en politique, il ne faut pas trop louvoyer.

En revanche, le Rwandais KAGAME a d’autres chats à fouetter dans les Grands Lacs. L’homme n’a même pas d’opposants dans son propre pays. Que peut-il conseiller ? A qui ?

La coalition des 14 partis politiques doit savoir raison garder pour comprendre qu’il y a pire ailleurs et que le cas togolais, au regard de ce qui se passe autour de nous, n’est qu’un épiphénomène.

C’est pourquoi, nous osons croire que la meilleure façon de trouver la solution à nos difficultés, c’est d’abord de nous rencontrer et de nous regarder les yeux dans les yeux pour sortir de l’impasse.

Si Jean-Pierre FABRE croit qu’il va se servir de cette situation pour solder le passif des incendies des marchés de Kara et de Lomé, il se trompe sur toute la ligne. Faure GNASSINGBE ne cèdera jamais sur ce point parce qu’il n’a pas vocation à faire entrave au bon fonctionnement de la Justice.

Ce dossier criminel doit être jugé. Le reste dépendra d’autres facteurs. Ceci dit, même en politique, tout n’est pas permis parce que tout ne sera pas toujours utile.

Rodrigue ... suite de l'article sur Le Combat du Peuple

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