L’opposition réaffirme sa détermination à aller jusqu’au bout de ses revendications

Politique

Publié le jeudi 1 fevrier 2018 | La Voix de la Nation

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Premier jour de la nouvelle série de marches de l`opposition à Lomé et en province
Lomé, le 31 janvier 2018. Des militants et sympathisants des 14 partis politiques de la Coalition de l’opposition togolaise sont de nouveau dans les rues de Lomé pour contester le pouvoir de Faure GNASSINGBE. Selon le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre FABRE, la Coalition ne saurait prendre part à un quelconque dialogue si le parti au pouvoir ne manifeste aucun signe de bonne foi. La Coalition conditionne sa participation au dialogue par la libération de tous les détenus politiques et la levée de l’interdiction de manifester à Sokodé, Mango et Bafilo.

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La coalition des 14 partis de l’opposition était encore dans les rues de Lomé et de plusieurs autres localités du pays ce mercredi 31 janvier pour réaffirmer sa détermination à aller jusqu’au bout de ses revendications dont la plus importante est le retour à la Constitution originelle de 1992.

«Nous avons choisi la pression de la mobilisation populaire pour atteindre nos objectifs. Alors, on fera autant de marches qu’il faut pour atteindre nos objectifs », a en effet indiqué le chef de file de l’opposition, Jean Pierre Fabre au démarrage de la marche ce mercredi à Lomé.

«La lutte est ardue. L’arbre est tellement enraciné qu’il est difficile de le déterrer. Mais nous y arriverons », a ajouté le leader de l’Alliance nationale pour le Changement (ANC) tout en confirmant la disponibilité de la coalition à aller au dialogue annoncé par le gouvernement à condition que le pouvoir de Faure Gnassingbé se plie à ses préalables au rang desquels, la libération de tous les détenus politiques, de même que ceux dans le cadre des incendies des marchés de Lomé et Kara.

«Nous, nous sommes prêts depuis un bon moment et les conditions ont été présentées au pouvoir. Il lui revient de s’exécuter pour que nous aillions aux discussions », a-t-il précisé.

Au point de chute de la marche de Lomé à la plage en face de l’hôtel Sancta Maria, les militants et sympathisants ont été invités à ne pas baisser les bras. « Nous nous sommes engagés dans notre détermination avec le peuple togolais à manifester de façon à accroitre la pression. Je pense d’ailleurs que le moment est venu d’accentuer cette pression sur ce régime », a pour sa part laissé entendre Nathanaël Olympio, président par intérim du Parti des Togolais.

En dehors du retour à la Constitution originelle de 1992, les autres revendications de la coalition de l’opposition concernent entre autres la révision du cadre électoral, le « déverrouillage » des institutions de la République, le vote des togolais de l’étranger. ... suite de l'article sur Autre presse

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