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Adjamagbo : «Si ce dialogue échoue, nous savons ce qui nous attend»
Publié le lundi 5 fevrier 2018  |  GLOBAL ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
1ère marche en 2018 de la Coalition des 14: elle a servi à rendre hommage au feu Président Sylvanus Olympio
Lomé, le 13 janvier 2018. 1ère marche en 2018 de la Coalition des 14: elle a servi à rendre hommage au feu Président Sylvanus Olympio. Ce fut également l`occasion pour différents leaders de l`opposition d`encourager les militants et sympathisants de l`opposition à croire aux vertus de la lutte pacifique. Brigitte Adjamagbo-Johnson


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Les discussions du énième dialogue politique togolais qui s’ouvrira le 15 février prochain se feront avec la présence effective d’un médiateur. Et ce sont les protagonistes de la crise sociopolitique qui secoue le Togo depuis plus de cinq (5) mois qui discuteront.

Telles sont les conclusions que tire la coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Elle estime aussi qu’à partir du moment où les deux (2) parties sont d’accord à aller aux négociations, celles-ci sont suspensives de toute activité unilatérale qui aurait été prise par l’une des parties au sujet des questions qui vont être discutées, notamment les élections. C’est en tout cas ce qu’a déclaré ce lundi sur la radio Nana FM, Brigitte Adjamagbo Johnson, la coordinatrice de cette coalition qui draine depuis le 19 août 2017 les Togolais dans les rues pour la cause des réformes politiques au Togo.

«Les élections législatives constitueront une étape importante dans le nouveau tournant de l’installation réelle du Togo dans le socle de la démocratie mais encore faut-il que ces élections soient organisées dans des conditions de transparence et de démocratie. C’est au cours du dialogue que nous allons les instaurer. Une fois que nous les aurons instaurées, il se posera la question de la mise en œuvre de ces décisions prises », a-t-elle précisé.

A la coalition, on pense qu’à la fin des discussions, il faut une étape de « transition » de mise en œuvre des décisions prises lors du dialogue, ensuite suivront les élections.



Sur la question de la participation personnelle du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé aux discussions, la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) a estimé que ce souhait émis par des compatriotes est légitime dans la mesure où cela permettra à l’opposition d’éviter les déboires qu’elle a connus par le passé après les nombreux dialogues politiques.

Cependant, elle a tenu à rassurer : « cette fois-ci, la préoccupation que nous avons aussi, c’est de mettre en place des mécanismes qui fassent en sorte que plus jamais, une des parties à ces discussions, ne puisse dire demain qu’elle n’a pas pris d’engagement ou qu’elle ne le mettra pas en œuvre».

Brigitte Adjamagbo Johnson et les siens disent aborder ce dialogue avec un esprit positif et avec la conviction qu’il ne sera utile que pour apporter des solutions adéquates aux aspirations profondes des Togolais.

Elle a exhorté la classe politique et surtout le régime en place à faire en sorte que ces assises permettent de trouver ces solutions pour ne pas pousser les Togolais à des solutions extrêmes.
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