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Togo – Gilbert Bawara : «La finalité du dialogue, c’est de créer des conditions propices à la mise en œuvre des réformes»
Publié le mercredi 7 fevrier 2018  |  Jeune Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Séance de questions orales au Parlement touchant les ministères de l`Enseignement et de la Sécurité
Lomé, le 27 octobre 2016. Assemblée Nationale. Les Députés GOGUE Tchabouré et KAMPATIBE d`ADDI et Jean Hotonou KISSI du CAR ont interpellé le Gouvernement sur la reprise partielle du concours d’entrée dans les ENI de Tsévié et Dapaong, la réhabilitation des Commissariats de police de Dapaong et de Niamtougou et l’élaboration du statut particulier des enseignants. Ont répondu à cette interpellation, les ministres Komi Tchakpele des Enseignements primaire et secondaire, Gilbert Badjilbayéna BAWARA de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, et Yark Damehane de la Sécurité et de la Protection civile. Sur cette photo, G. B. BAWARA.


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Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative au Togo, revient pour Jeune Afrique sur le dialogue prévu par les pays médiateurs entre le président Faure Gnassingbé et l'opposition, prévu le 15 février prochain, pour mettre un terme à la crise que traverse le pays depuis août 2017.

Au lendemain de la publication du communiqué des médiateurs dans la crise que traverse le Togo depuis août 2017, Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative, qui représente le gouvernement dans les discussions relatives au dialogue politique, a reçu Jeune Afrique. Une occasion de s’expliquer sur la date retenue pour le démarrage du dialogue (le 15 février), les modalités envisagées et le référendum prévu pour l’adoption des réformes.

Jeune Afrique : Dans quelles circonstances la médiation guinéenne et ghanéenne, dont les émissaires sont venus fin janvier à Lomé, a-t-elle débouché sur le communiqué de vendredi ?

Gilbert Bawara : Tout le monde a constaté qu’il y avait quelques tergiversations et un certain enlisement en vue d’un accord entre le pouvoir et l’opposition. Des visites ont été effectuées à Conakry et à Accra par des acteurs de l’opposition. La manière dont certaines initiatives sont restituées à l’opinion par les leaders de la coalition de l’opposition donne le sentiment que nous sommes loin du démarrage du dialogue.



À un moment donné, il fallait une clarification, et c’est ce qui vient de se faire avec la mission des ministres ghanéen et guinéen, dont les dirigeants s’investissent pour aider les acteurs politiques togolais dans la voie du dialogue. Le gouvernement leur sait gré pour leurs initiatives et leurs efforts de bons offices.

Pourquoi l’ouverture du dialogue était-elle bloquée jusqu’ici ?

Il faudrait poser la question à ceux qui invoquent constamment des préalables, en posant des exigences avant d’aller au dialogue. L’initiative est venue du gouvernement le 5 septembre, lorsque le projet des réformes constitutionnelles a été adopté en conseil des ministres.

La finalité de ce dialogue, c’est de contribuer à la décrispation du climat politique, d’offrir l’occasion aux acteurs politiques d’apporter leur contribution et d’assurer ainsi leur adhésion aux réformes envisagées. En définitive, la réalisation des réformes devra respecter les règles et les procédures prévues par la Constitution.

Faites-vous référence au projet de référendum qui continue d’être évoqué par le gouvernement ?

En 2014, le gouvernement avait déjà pris une initiative afin d’adopter de telles réformes, mais cela n’avait pas abouti. À l’époque, certains avaient pu avoir le sentiment que le gouvernement n’avait pas fait tout son possible pour faire passer le texte, occultant ainsi le radicalisme et l’intransigeance d’une frange de l’opposition parlementaire d’alors. Il faut en tirer toutes les conséquences.
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Publié le: 2/2/2018  | 


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