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Guinée-Bissau: la Cédéao sanctionne, les leaders politiques réagissent
Publié le jeudi 8 fevrier 2018  |  RFI


© Autre presse par MAECIA
Sortie de Crise en Guinée-Bissau : les ministres Robert Dussey et Naby Youssouf Kiridi Bangoura dépêchés à Bissau les 17 et 18 janvier 2018


Fichier joint:
Session extraordinaire de la CEDEAO consacrée à la Guinée-Bissau à Addis-Abeba
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La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a décrété des sanctions contre 19 personnalités bissau-guinéennes, dont des proches du président José Mario Vaz, pour non-respect d’un accord de sortie de la crise politique. La Guinée-Bissau, petit Etat d’Afrique de l’Ouest, traverse des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par le président Vaz de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), auquel M. Vaz appartient également.


Après une série de mises en garde, le couperet est tombé raide. Dix-neuf personnalités, dont quatorze députés ainsi que de cinq proches du président José Mario Vaz, dont son fils Emerson, ont été épinglés.

A la surprise générale, aucun membre du PAIGC ne figure sur la liste. Et pourtant c’est dans ce parti que tout a commencé. D’où colère du Parti de la rénovation sociale (PRS), la principale force de l’opposition. « Les sanctions ne concernent qu’une seule partie. Quand il y a diverses parties qui ont souscrit à l’accord de Conakry, arrivé à la sanction, une seule partie est concernée. C’est injuste! Nous ne sommes pas d’accord avec la sanction », tempête Victor Pereira, leur porte-parole.
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