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$2 milliards de manque à gagner par an pour l’Afrique du café
Publié le jeudi 8 fevrier 2018  |  Commod Africa


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le CCFCC organise la 2ème édition de la Fête du chocolat, du cacao et du café togolais
Lomé, le 1er juillet 2017. Hôtel IBIS LOME CENTRE. Le CCFCC (Comité de coordination pour les filières café et cacao) lance la campagne de commercialisation 2017-2018 du café et du cacao togolais, ainsi que la 2ème édition de la Fête du chocolat, du cacao et du café togolais. Une manifestation qui a vu la présence du ministre AGADAZI de l`Agriculture et SESSENOU de l`Habitat.


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Démarrée lundi, la 57ème assemblée générale annuelle de l’Organisation interafricaine du café (OIAC) s’est achevée hier soir à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire. Avec pour thème le "développement d’une caféiculture durable pour l’émergence de l’économie africaine", les 25 pays membres ont planché pour une revitalisation de la filière.


"La production africaine de café a stagné depuis plus de 20 ans et la part du continent dans l’offre mondiale est passée de 65% à 11-12% à ce jour", a rappelé Denis Seudieu, chef économiste à l’Organisation internationale du café à ces assises (lire l’interview de Denis Seudieu sur CommodAfrica). Une production africaine qui se situe actuellement aux alentours de 900 000 tonnes (t) contre 1,3 million de tonnes (Mt) à la fin des années 80.

L’Afrique regroupait alors le plus grand nombre de pays producteurs et occupait la deuxième place après l’Amérique latine parmi les grandes régions productrices, selon le président en exercice de l’OIAC, Souleymane Diarrassouba, et ministre du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME de Côte d’Ivoire. " Cette contre-performance a été induite par le retrait de l’Etat dans l’encadrement technique des producteurs et par la réduction des budgets consacrés à l’activité de recherche", souligne le président de l’OIAC.


L’Afrique doit relever de nombreux défis tels que le vieillissement des vergers du caféier et des caféiculteurs, l’abandon des politiques d’encadrement des paysans depuis les années 1990, la reconversion de la majorité des caféiculteurs dans d’autres cultures pérennes, le manque de moyens financiers de la recherche mais aussi le manque de vulgarisation et de divulgation des résultats de la recherche alors que des plants à haut rendement existent dans les laboratoires et pépinières : le rendement en Afrique, actuellement de 300 kg/ha en moyenne, est dix fois moins que dans les autres zones de production à traves le monde. Sans oublier l’insuffisance de la transformation et de la consommation sur place, en Afrique.

Un Fonds spécial pour le café à la BAD


Selon l’étude de la Banque africaine de développement "Africa’s Coffee Sector : status, challenges and opportunities for growth" publiée en décembre, le déclin de la filière café en Afrique a représenté un manque à gagner annuel de $ 268 millions pour l’Afrique entre 1990 et 2013; entre 2000 et 2002, ce manque à gagner se chiffre entre $0,93 et $ 0,98 milliard. Il atteint même $ 2 milliards par an si l’on se base sur les prix que le café a atteint sur le marché mondial dans les années 70.


Mais tout n’est pas perdu car les opportunités sur ce marché demeurent importantes et le potentiel caféier africain demeure. Et Souleymane Diarrassouba de souligner: "la consommation mondiale de café va en croissant. Selon les estimations, elle devrait atteindre 10,6 millions de tonnes en 2020 contre une production mondiale d’environ 8,6 millions de tonnes. Ainsi, l’industrie caféière africaine, avec le potentiel qu’on lui connait, pourrait être le vivier pour combler le déficit à venir."

L’OIAC, pour sa part, entend encourager le regroupement des petits producteurs en organisations professionnelles agricoles (OPA) afin de mener à bien des travaux collectifs indispensables à la caféiculture. Mais, en parallèle, il s’agit d’inciter les producteurs à diversifier leur exploitation agricole et développer d’autres sources de revenus et d’emplois durant tout le reste de l’année.
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