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A. Kodjo : «J’ai un minimum d’expérience qui peut être utile à la cause que nous défendons»
Publié le lundi 12 fevrier 2018  |  Global ACTU


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Déjeuner de presse du parti OBUTS sur la décentralisation
Lomé, le 14 mai 2016. Siège du parti OBUTS. Déjeuner de presse centré autour du débat passionné sur la tenue des élections locales au Togo depuis 1987


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A cinq (5) jours de l’ouverture du dialogue politique au cours duquel des solutions adéquates doivent être trouvées à la crise politique qui secoue le Togo depuis août 2017, les défenseurs de l’inclusivité du dialogue ne sont pas toujours contactés.

L’un d’eux, l’ancien Premier ministre, Agbéyomé Kodjo, invité ce dimanche de l’émission « D12 » de la radio Pyramide FM, a apporté de l’eau au moulin de l’opinion nationale par rapport à l’importance que cela revêt que le 27ème dialogue politique togolais soit inclusif.

Selon le président de l’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS, opposition), les deux (2) protagonistes de la crise que sont le régime de Faure Gnassingbé et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition qu’il qualifie de «marcheurs», ne peuvent pas à eux seuls trouver les solutions aux problèmes togolais.

«Le dialogue qui s’ouvre est d’une importance capitale. Mais pour le faire, il faut que tout le monde puisse apporter sa contribution. J’ai un minimum d’expérience qui peut être utile à la cause que nous défendons», a-t-il déclaré.

Pour que ce dialogue réussisse, il faut qu’il y ait entre 50 et 100 personnes à la table représentant toutes les couches sociales, à savoir des parlementaires (majorité et opposition), des partis politiques ayant pris part au scrutin de 2010, 2013 et 2015, de la société civile, du secteur privé, des forces armées togolaises, des confessions religieuses (catholique, protestante et musulmane), de la chefferie traditionnelle et des anciens hauts responsables politiques du pays (anciens premiers ministres et présidents de l’Assemblée nationale).

Cet acteur politique de l’opposition croit que les résolutions qui sortiront de ce dialogue trouveront une application « immédiate » mais il propose également que soit mis sur pied un comité de suivi dans lequel on doit trouver les chefs d’Etat qui se sont impliqués dans la crise politique.

Selon M. Kodjo, la crise togolaise est d’essence sociale parce que la majorité des Togolais n’arrive pas à assumer leurs besoins primaires. Le gouvernement lui-même en a pris conscience, voilà pourquoi le mandat en cours a été décrété mandat social, a-t-il relevé. Cependant, il trouve que le pouvoir en place n’a pas pu apporter les solutions attendues par les populations et rappelle que les défis à relever sont très nombreux et les efforts déployés n’arrivent pas à combler les attentes.

«En 6 mois, nous avons perdu des centaines de milliards. Nous avons perdu entre 30 et 40% de notre activité. L’impact est réel, les hôtels et les petits commerces se ferment », a-t-il ajouté.
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