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L’Afrique de l’Ouest veut capter le marché de 4000 milliards de dollars de la finance islamique
Publié le lundi 12 fevrier 2018  |  Financial Afrik


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
5ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale consacrée au vote de la loi de finances rectificative, gestion 2017
Lomé, le 21 novembre 2017. La 5ème séance plénière de la 2ème Session ordinaire de l’Assemblée nationale a été consacrée au vote la loi de finances rectificative, gestion 2017. Avec ce vote, la loi de finances s’équilibre à 1.412 milliards en dépenses et en recettes contre 1.227 milliard initialement prévus. L’adoption de cette loi de finances rectificative ouvre la voie à l’étude du budget de l’Etat exercice 2018 dont les travaux en Commission commenceront incessamment. L`argentier du Togo, Sani Yaya.


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Evalué actuellement à 4000 milliards de dollars, le marché mondial de la finance islamique suscite une vive convoitise des pays ouest-africains qui ne pèsent que 5% du volume des transactions. C’est tout le sens de la cinquième édition du forum sur la finance islamique prévu à partir du 19 mars 2018 à Dakar.

L’Afrique de l’ouest veut bien faire de la finance islamique un levier de croissance de son économie. Pour le PDG de l’Institut africain de la finance islamique (AIIF), Mouhamadou Lamine Mbacké, la finance islamique connaît une croissance exponentielle du fait que le volume des transactions est passé de 800 à 4000 milliards de dollars. Pourtant c’est la capitale d’un pays non musulman qui demeure le hub mondial de la finance islamique, Londres en l’occurrence.

D’autres pays comme l’Allemagne, le Luxembourg ou le Japon ont développé des stratégies de captation des énormes opportunités offertes par ce produit financier innovant.

Seul bémol, la législation bancaire de l’institut d’émission, la Bceao, n’est pas conforme à la finance musulmane.


Cependant, des pays comme le Nigeria et la Côte d’Ivoire sont en avance dans ce processus. De même, le Sénégal est considéré comme pays pilote, l’un des rares à émettre des « Sukuks » (emprunts obligataires conformes à la Charia) sur le marché international.

Le forum que s’apprête à abriter la capitale sénégalaise est vu comme un pont entre l’Afrique et les pays du Golfe.

Quelque 500 grandes entreprises d’Afrique de l’Ouest sont attendus à ce forum placé sous le thème : «Les investissements directs provenant des pays du Golfe destinés aux grands projets. »
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