C'est le 15 février que doit s'ouvrir le dialogue entre pouvoir et opposition au Togo pour une sortie de crise, une crise qui paralyse le pays depuis six mois. Rien n'est encore officiel, tout ce qu'on sait c’est que le pouvoir et la coalition sont unanimes pour aller au dialogue. L'armée togolaise a-t-elle sa place à la table de discussion ? Même ce point ne semble pas avoir l'adhésion de tous.
Qui doit prendre part au dialogue togolais, pour le moment rien n'est précis, le pouvoir et la coalition des 14 partis de l'opposition sont unanimes sur la date d'ouverture proposée par les médiateurs ghanéen et guinéen. Officiellement on ignore encore tout de l'organisation.
Et les supputations vont bon train : ce dialogue doit être inclusif et ce serait une erreur stratégique dont les conséquences seraient nuisibles pour l'avenir du pays, annonce Gabriel Agbéyomé Kodjo, ancien Premier ministre sous Gnassingbé père. Ce dialogue doit rassembler toutes les couches pour recueillir l'adhésion de tous, y compris l'armée qui a joué un important rôle dans l'histoire politique de ces dernières années : « Quand vous considérez la dernière décennie, l’armée a échoué un rôle, qui est sorti de son cadre légal. Il est donc normal qu’au cours de ce dialogue, l’armée puisse prendre part et affirme son impartialité, et revienne aux missions constitutionnelles qui sont les siennes. »
La participation des forces armées au dialogue n'est pas discutée au sein de la coalition des 14, confie Fulbert Sassou Attisso, on ne s'y oppose pas, mais on trouve que ce n'est pas nécessaire :... suite de l'article sur RFI
Jean-Pierre Fabre prône la vigilance politique en prélude au dialogue intertogolais 2018 Publié le: 12/2/2018 |