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Dialogue intertogolais 2018/Gerry Taama du NET : «Laissons l’armée en dehors de nos histoires»
Publié le mardi 13 fevrier 2018  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le NET fait le tour des sujets phares de l`actualité nationale
Lomé, le 12 janvier 2017. Siège du NET. En présence de son président, Gerry K. Taama, le NET fait le tour d`horizon de l`actualité nationale devant la presse.


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Contrairement au président de OBUTS, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, qui pense que l’armée a bien sa place autour de la table du dialogue pour donner son avis sur la crise politique actuelle au Togo, le président du NET (Nouvel Engagement Togolais), Gerry Taama, a une autre lecture de la situation. Voici la petite analyse de situation de premier responsable du NET.

« De plus en plus de voix s’élèvent, pour convier l’armée au dialogue, sous le prétexte qu’elle est une des composantes de la crise politique.

Je récuse cette proposition pour une raison bien simple : l’armée est un corps de l’administration soumis à l’exécutif. En effet, l’article Article 77 de notre constitution stipule que : Sous l’autorité du Président de la République, le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation et dirige l’administration civile et militaire. Il dispose de l’administration, des forces armées et des forces de sécurité. L’Article 147 lui dit que : Les Forces Armées Togolaises sont une armée nationale, républicaine et apolitique. Elles sont entièrement soumises à l’autorité politique constitutionnelle régulièrement établie.

Pour faire bref, les forces armées sont soumises au gouvernement et à leur commandant en chef qui est le président de la République. Voila pourquoi des militaires sont tombés en protégeant le premier ministre Koffigoh, parce qu’il représentait une autorité constitutionnelle. On oublie trop vite dans notre pays. Tout usage disproportionné ou illégale de la force publique ou des forces armées est du ressort de l’exécutif.

Au Togo, les forces armées sont soumises au chef de l’Etat exclusivement, en l’absence d’un ministère de la défense autonome.

Voici plusieurs années que nous plaidons pour l’existence de tribunaux militaires (la loi a été votée), sans obtenir aucun écho chez nos camarades parlementaires, pour connaitre des infractions commises par les forces de défense, surtout à l’endroit des populations civiles.

L’assemblée nationale, par le biais de la commission sécurité et défense, devrait jouer un rôle d’encadrement et de contrôle de nos forces de défense aussi.

Des gens arguent que ce qui s’est passé en 2005 avec allégeance (proprement scandaleuse) des militaires à Faure justifie cette présence, c’est oublier que cette même armée, désavouée par la communauté internationale, s’est soumise au pouvoir civile quand il a fallut respecter tout de même la constitution.

Convier à un dialogue politique les forces de défenses est un non sens. Le gouvernement répond de cette armée, et comme par le passé, le gouvernement doit être une personne ressource lors de ces pourparlers».


... suite de l'article sur Autre presse


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