Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

Mgr
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait

Mgr
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Togo: un archevêque appelle Faure Gnassingbé à partir en 2020
Publié le jeudi 15 fevrier 2018  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Mgr Philippe Kpodzro célèbre ses 40 ans d`épiscopat
Lomé, le 02 mai 2016. Paroisse Saint Augustin d`Amoutiévé. La population catholique de la capitale togolaise s`est mobilisée en masse pour commémorer les 40 ans d`ordination de Mgr Kpodzro en tant qu`évêque.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’archevêque émérite de Lomé (1992 à 2007) et ancien président de la conférence nationale en 1991, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro, a appelé mercredi le président Faure Gnassingbé à partir à la fin de son mandat en 2020.

"En toute humilité, je réitère la demande de la réhabilitation de la constitution de 1992 dans son intégralité, avec toutes ses implications juridiques. Ce qui suppose que notre chef de l’Etat finisse complètement, convenablement et dignement son mandat actuel et accepte de ne plus se représenter aux élections de 2020, ce qui sera tout à son plus grand honneur", a déclaré Mgr Kpodzro, lors d’une conférence de presse.

"J’appuie tous ceux qui demandent qu’il (Faure Gnassingbé) s’en aille en 2020. Je ne dis pas qu’il quitte aujourd’hui. Il faut laisser le chef de l’Etat terminer complètement, dignement le mandat en cours", a poursuivi le prélat en ajoutant : "l’entêtement à ne pas quitter le pouvoir, c’est diabolique".

Dans le même temps, les forces armées togolaises (Fat) ont renouvelé leur "soutien" à Faure Gnassingbé lors de la présentation de leur rapport d’activités en 2017.

"Les Forces armées togolaises, fidèles à leur engagement, soutiennent sans réserve votre politique de la main tendue, afin d’amener tous les fils et filles du pays, autour d’une même table de discussions, dans le but de trouver des solutions pérennes à la crise sociopolitique", souligne la déclaration rendue publique par les officiers supérieurs.

"C’est l’occasion pour nous de vous renouveler notre gratitude, notre loyauté, ainsi que notre soutien indéfectible et sans faille à votre politique de réconciliation, de dialogue et de développement durable", ajoute le texte.

Ces deux prises de position interviennent la veille de l’ouverture des travaux préparatoires du dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

Les discussions s’ouvriront lundi à Lomé en présence du président ghanéen Nana Akufo-Addo, un des médiateurs dans la crise qui secoue le Togo depuis six mois.

Le président du Togo, Faure Gnassingbé, actuellement à la tête de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao), fait face depuis septembre 2017 à une très forte contestation populaire.

chaque semaine, des marches pour demander sa démission et la
limitation à deux du nombre de mandats présidentiels rassemblent des milliers,
voire des dizaines de milliers de personnes.

Faure Gnassingbé a succédé en 2005 à son père, le général Gnassingbé
Eyadéma, qui avait dirigé sans partage le pays pendant 38 ans.

Jeudi soir, trois ONG de défense des droits humains ont demandé dans un
communiqué conjoint aux autorités togolaises de "cesser de harceler les activistes pro-démocratie et les défenseurs des droits de l’homme en rapport
avec les manifestations qui ont eu lieu à travers le pays".

Selon Amnesty International, Africans Rising, et Front Line Defenders,
plusieurs responsables de la société civile togolaise - notamment du Mouvement
Nubueke - participant aux marches, ont été arrêtés et placés en détention ces
derniers mois et sont désormais poursuivis pour "diffamation", "trouble à
l’ordre public" et "incitation à l’émeute", entre autres.

"Ces arrestations constituent une nouvelle tentative de faire taire les activistes pro-démocratie. Alors que le dialogue politique va démarrer, les autorités doivent garantir aux activistes et aux défenseurs des droits de l’homme de pouvoir faire leur travail sans subir de pressions ou d’intimidations", a déclaré François Patuel, chercheur à Amnesty International.

ek-cl/stb

 Commentaires