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Droit de réplique : Arrestation du délinquant Hindé Luc/L’ANC dans la controverse, propage des allégations mensongères
Publié le vendredi 16 fevrier 2018  |  Le Combat du Peuple


© Autre presse
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Le lundi 05 Février 2018, le sieur Hindé Luc, un Béninois ressortissant de Ouidah, vivant au Togo depuis au moins 15 ans, sans profession, sans femme ni enfant, a été interpellé par la Police, à son domicile à Lomé sis rue des Malvacées à Nyékonakpoè (Togbato) aux environs de 13 heures 30. Précisons que le domicile en question est face à la maison familiale de M. MESSAN Djossou Lucien, Directeur du Combat du Peuple, située à 62, rue des Malvacées.

Au moment des faits, M. MESSAN était absent de la maison familiale où il vit ces derniers temps, par moment.

A son retour, il a appris la nouvelle sans rien dire en guise de commentaire.

A sa grande surprise, une heure après, un message audio envoyé sur les réseaux sociaux parvient à son portable. Dans ce message, il a été dit, mot pour mot, ce qui suit :

« Voici la photo du jeune homme qui a été enlevé par des hommes en œuvre pour le régime (rpt-unir) en complicité avec un journaliste militant de ce pouvoir appelé Lucien mensan djossou. En effet, le gars est toujours menacé par ce journaliste pour avoir choisi le camp de l’opposition à chaque fois qu’il revient des manifestations. Ce monsieur lui demande pourquoi il participe à des manifestations de l’opposition, qu’il sera arrêté et voilà le jeune homme a été enlevé à son domicile après une fouille systématique dans sa chambre et tous ses habits de son parti politique emportés avec lui à une destination inconnue notamment le thee short ANC. Faites une large diffusion afin que ce garçon soit retrouvé » fin de citation.

NDLR :

1°/ Le texte initial publié sur le site Togoactualités.com était émaillé de fautes ; nous ne voulons pas reproduire les fautes. Donc nous avons essayé de les corriger un tant soit peu. En outre, M. MESSAN n’a jamais parlé avec cet individu. Tout le monde dans le quartier peut en témoigner.

2°/ Comme le lecteur peut le constater, le nom de l’intéressé n’est pas mentionné. En revanche la photo du délinquant a été publiée.

3°/ Enfin, le texte n’était pas signé. En conséquence, il n’y a pas eu de réaction de la part de M. MESSAN.

Le mardi 06/02/2018, une vidéo a été publiée où on voit le chauffeur de M. Jean-Pierre FABRE, le sieur Appolinaire ATHILEY, image à l’appui, déclarer ce qui suit : « Lundi à la réunion du bureau national, j’ai informé le bureau national sur l’enlèvement de notre collègue Hundé Luc. Et le président a demandé au président de la commission d’organisation d’appeler le Ministre de la Sécurité et de l’informer de l’enlèvement de ce jeune. Et il a demandé aussi à notre secrétaire général d’adresser une lettre dans ce sens au Ministre que voilà ce qui s’est passé. Et il demande que ce jeune homme soit trouvé et libéré dans l’immédiat. Mais, jusqu’au jour d’aujourd’hui, rien n’est fait, et on ne sait même pas où l’enfant se trouve. On ne sait ce qu’il mange ; on ne sait même pas où il se trouve.

Donc, je vais demander premièrement à M. Djossou MESSAN de faire tout et tout pour libérer notre collègue. Sinon, nous allons appeler la population à marcher devant sa maison pour demander la libération de notre collègue. On ne sait pas pourquoi un journaliste, soit disant un journaliste, le doyen des journalistes, militant d’un parti politique appelé l’UNIR peut demander aux forces de sécurité de venir enlever quelqu’un. On ne comprend pas. Donc, s’il ne libère pas d’ici ce soir notre collègue, on va appeler le peuple à marcher devant sa maison pour demander la libération de notre collègue. Voilà pour le moment ce qu’on peut vous dire à propos de l’enlèvement de notre collègue ». Fin de citation.

NDLR : Les propos de M. Appolinaire ATHILEY que nous avons transcrits in extenso pour nos lecteurs comme élément de preuve est un tissu de mensonges qui est le fruit de l’irresponsabilité et de l’imagination trop fertile de ce dernier. C’est déplorable que le chauffeur du chef de file de l’opposition s’arroge de droit de publier de telles allégations mensongères sur les réseaux sociaux. Comment peut-on comprendre qu’un parti de cette importance sur l’échiquier politique national laisse cet individu ânonner, dans un français très approximatif, des absurdités parce qu’il est affublé de titres ronflants du genre vice-président de la JNC/PR du 4e Arrondissement (voir image sur la photo) ? C’est dégueulasse. L’ANC se ridiculise. C’est triste pour notre pays.

En attendant de revenir sur ce comportement irréfléchi de M. ATHILEY dans nos explications, analyses et commentaires, nous rappelons ceci : on dit souvent que le chien du roi est le roi des chiens. Si M. ATHILEY se croit roi des chiens, il n’a qu’à retenir que M. MESSAN Djossou Lucien n’est pas un chien et qu’il ne cède pas devant les manœuvres d’intimidation parce qu’il n’a rien à se reprocher.

Soulignons aussi que la vidéo que nous avons transcrite ci-dessus a été tournée par une caméra et montée en studio avant d’être publiée sur le site Togoactualités.com au mépris de toutes les règles de confraternité. Il ne sera donc pas question, plus tard, d’en nier la paternité.

Enfin, voici, ci-après, le 3e post publié sur Togoactualités.com concernant l’arrestation…

Ce dernier message est la preuve que Hindé n’a pas été enlevé. Il a été régulièrement interpellé et il a fait l’objet d’une procédure en règle. C’est pourquoi il a été déféré en bonne et due forme à la prison civile de Lomé avec l’accord du Parquet.

Donc, les responsables de l’ANC ont autorisé la propagation de ces trois messages de menaces sur les réseaux sociaux et ont nommément accusé M. MESSAN Djossou d’avoir commandité l’arrestation du sieur Hindé par la Police. Il s’agit d’une diffamation inqualifiable parce que M. MESSAN avait plusieurs raisons de faire arrêter ce jeune délinquant depuis longtemps. Mais il s’en était abstenu.

A preuve, depuis le temps de l’UFC originelle, le fils ainé de M. MESSAN a échappé de justesse, au cours d’une manifestation de rue, à un lynchage commandité par Hindé à Kodjoviakopé.

En effet, se trouvant à moto parmi les manifestants, Hindé qui l’a reconnu, l’a indexé et a demandé à ses amis de le lyncher parce que son père est du RPT. C’est par miracle que M. MESSAN Junior a pu échapper à la rage des lanceurs de pierres.

De retour à la maison, la victime a rendu compte à son père M. MESSAN, qui, au lieu de faire arrêter Hindé, a choisi de saisir son voisin, le propriétaire de la maison où logeait ce dernier. Une fois que Hindé a été interrogé par M. TOSSAH Jacques, le propriétaire, il a disparu de la maison pendant des jours avant de revenir comme si de rien n’était.

Ensuite, une autre fois, le délinquant Hindé a escaladé le mur mitoyen qui séparait la maison contigüe à la sienne pour aller dérober une somme de soixante mille francs (60.000 Frs) et le téléphone portable de Mme MESSAN Madeleine, l’épouse de M. MESSAN Djossou. Les témoins l’ont vu au moment où il réescaladait le mur pour s’en aller. Le temps de le retrouver, il a pris la tangente pour ne revenir que des jours après. Interrogé, il avait répondu qu’il avait séché sa chemise qui était tombée dans la maison voisine et c’est ce qu’il était allé chercher.

A l’époque, et tous ces faits remontent à plus de dix ans, M. MESSAN n’avait pas arrêté Hindé ni déposé plainte contre lui. Et pour cause.

Enfin, Hindé a posé d’autres actes gravissimes contre M. MESSAN qui a toujours estimé que c’était un pauvre type qui lui faisait pitié. Le moment venu, nous révélerons ces faits pour les besoins de la cause.

Ce qu’il faut expliquer et que le peuple togolais doit savoir, c’est que Hindé, c’est le prénom de l’individu qu’on vient de déposer à la maison d’arrêt de Lomé. Il était arrivé au Togo en provenance de Ouidah (Bénin) avec ses parents. Il a été mis en apprentissage en mécanique. Après plus de trois ans, son patron l’a reconduit à ses parents parce qu’il était incapable d’assimiler quoique ce soit.

Il a été mis ensuite en apprentissage dans le métier de coiffeur. Quelques temps après, il a été également renvoyé. Et depuis lors, son métier c’est marcheur et lanceur de pierres à l’UFC d’abord et ensuite à l’ANC. Il n’a aucune profession. Il n’a pas de famille.

Son père et sa mère étaient retournés chez eux et sont morts au Bénin.

Ceci dit, M. MESSAN Djossou vit à Nyékonakpoè Togbato, il y a 45 ans. Ce quartier est censé être le fief de l’UFC originel et de l’ANC. M. MESSAN sait que la plupart des marcheurs viennent des quartiers Kodjoviakopé, Nyékonakoè et Bè. Pourquoi donc cibler particulièrement Hindé, ce pauvre individu ?

En tant que journaliste, M. MESSAN a connu un parcours très éprouvant. Il a été arrêté à maintes reprises. Il a connu la prison. Mais il n’a jamais adhéré ni au RPT, ni à UNIR. Il est trop libre pour hypothéquer sa liberté. L’expérience malheureuse qu’il a faite au CAR en adhérant à ce parti au début des années 90, l’a profondément traumatisé. Il a compris que lorsqu’on veut exercer librement le métier de journaliste, il faut éviter de s’acoquiner avec les partis politiques. Pendant de nombreuses années, M. MESSAN avait publié des articles au vitriol en faveur de l’UFC de FABRE sans pour autant adhérer à ce parti. Comme quoi, son ambition n’a jamais été de faire une carrière dans la politique.

Ceux comme Appolinaire ATHILEY et Robert OLYMPIO qui propagent sur les réseaux sociaux que M. MESSAN est militant de UNIR seront bientôt devant les tribunaux pour en apporter la preuve. Car, c’est trop facile de jeter à la vindicte publique un journaliste qui critique les actes de leur parti. A l’ANC, on ne supporte aucune contrariété de la part de la presse quitte à catégoriser le journaliste qui a osé et à le présenter comme membre du parti au pouvoir. Et ceux-là aussi se disent démocrates. Chuan !

Autre chose très importante, l’individu qu’on a arrêté ne s’appelle pas Hindé. Hindé est son prénom. Il n’est togolais ni d’Adam ni d’Eve. Je mets au défi les zélés de l’ANC de me démentir et de donner son nom de famille.

Maintenant qu’il est déféré à la maison d’arrêt de Lomé, nous saurons ce qu’on lui reproche concrètement. Et ainsi, l’opération de blanchiment d’un voyou délinquant à des fins politiques lancée par l’ANC aura montré ses limites.

Pour ce qui me concerne, je ne suis pas responsable de son arrestation, mais je suis très content que nos services de renseignements et de sécurité ont réussi à épingler ce virus dangereux. Mon souhait c’est qu’il retourne chez lui pour continuer ses sales besognes.

S’agissant de l’ANC, le parti qui prend sa défense contre toute raison, nous avons contacté deux responsables éminents du bureau politique notamment les honorables Députés LAWSON Georges et DOE-BRUCE Adama Ruben.

Les deux ont déclaré qu’à aucun moment, le bureau politique de l’ANC n’a débattu de ce sujet. Nous conseillons à l’ANC de créer un potentiel de grandeur pour parvenir un jour au pouvoir. Autrement, le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Enfin, le Ministre de la Sécurité que nous avons également contacté avait répondu qu’il n’a reçu aucune lettre émanant de l’ANC concernant cette affaire. Jugez-en.



Lucien MESSAN
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