Le 19 Février 2018, ce sera finalement la date d’entrée dans le vif du sujet sur les points à discuter dans le dialogue inter-togolais. Mais en attendant, les acteurs politiques étaient en chantier préparatoire ce jeudi 15 Février à l’hôtel du 02 Février à Lomé. Ce fut autour des émissaires des présidents ghanéen et guinéen, les ministres Albert Kan-Dapaah et Tibou Kamara.
Pour ce premier contact direct entre les protagonistes, on retrouvait côté opposition, une délégation de 5 personnes composée de Jean Pierre Fabre, Birgitte Kafui Adjamagbo Johnson, de Jean Kissi, d’Eric Dupuy et de Tchatchikpi Ouro Djikpa. Côté pouvoir, on a pu apercevoir Atcholé Aklesso, Secrétaire national de l’UNIR, Malick Natchaba, président MJU (Mouvement de la Jeunesse UNIR) et Chantal Tsegan député de la majorité UNIR.
Quant à Gilbert Bawara et Payadowa Boukpessi, ils étaient là au titre du gouvernement.
Si rien d’officiel n’a filtré de cette première rencontre qui a permis de mettre en place un comité préparatoire, il est à noter que ce comité aura la charge de faire une évaluation des mesures d’apaisement et les préalables auxquels la Coalition des 14 y accorde un prix avant d’envisager quelque assise autour de la table des discussions.
Après ce round, le médiateur ghanéen, le président Nana Akufo-Addo, lui est attendu à Lomé le 18 février prochain, et devra recueillir les avis des organisations de la société civile mais aussi des partis politiques non membres de la coalition, entre autres, au cours de ce que certains conviennent d’appeler un "forum".... suite de l'article sur Autre presse
Jean-Pierre Fabre prône la vigilance politique en prélude au dialogue intertogolais 2018 Publié le: 12/2/2018 |