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Contraception : ce qu’en dit l’Église catholique, comment les couples le vivent
Publié le lundi 19 fevrier 2018  |  La Croix Afrique


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Messe chrismale 2016 dans l`archidiocèse de Lomé
Lomé, le 23 mars 2016. En prélude à la célébration de la Pâques 2016, une grande foule de chrétiens catholiques a répondu à l`appel de l`Archevêque Denis Amuzu-Dzakpah


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L’un des sujets clés au sein des couples catholiques concerne l’espacement des naissances et le choix du nombre d’enfants. La Croix Africa avait mené, en avril 2017, une enquête chez des couples catholiques ivoiriens.
Deux aspects justifient le caractère moral et licite de l’acte sexuel dans l’enseignement de l’Église catholique : l’union entre un homme et une femme et l’ouverture à la vie. L’acte sexuel se vit au sein d’un couple uni par un lien conjugal et ouvert à la procréation.

En ce qui concerne l’espacement ou la régulation des naissances, Paul VI, dans l’Encyclique Humanae vitae, « condamne comme toujours illicite l’usage des moyens directement contraires à la fécondation ». L’enseignement de l’Église est donc contre tout usage des contraceptifs.

Cependant, comme l’observe le Père Mathieu Ndomba, jésuite et docteur en théologie morale et enseignant à l’Institut jésuite de théologie, « l’Église n’est pas contre l’espacement ou la régulation des naissances. Elle appelle plutôt à une paternité responsable et demande à ne pas intervenir dans des processus naturels de génération. » Pour l’Église, ajoute-t-il, « la régulation des naissances doit se faire en suivant le cycle naturel de la femme qui comporte des périodes fécondes et des périodes infécondes. »


Dans les faits, comment les couples catholiques pratiquants espacent-ils les naissances ? Arrivent-ils à suivre l’enseignement de l’Église qui préconise les méthodes naturelles de régulation des naissances ? Victoire, Marie-Madeleine et Virginie donnent le témoignage de leur vie de couple.


Victoire et son mari auront bientôt 30 ans de mariage. Avant de se marier, le couple avait déjà une connaissance très avancée des textes de l’Église sur l’espacement des naissances. Très engagés, les époux ont choisi une méthode de régulation des naissances appelée MAO (méthode d’auto-observation) qui promeut la connaissance du corps de la femme.

Elle comporte 3 volets : la température, le col de l’utérus et la glaire qui permettent d’avoir une idée claire de la période féconde de la femme. « Dans notre cas, ça a marché. Nous avons trois enfants et il y a 5 ans entre l’aîné et le second. » Pour Victoire, les méthodes naturelles de d’espacement des naissances favorisent la communication, la complicité et permettent au couple d’explorer d’autres formes de tendresse. « La vie de couple ne se limite pas au sexe. Il y a plusieurs manières d’exprimer son amour. En plus, je trouve que les méthodes médicamenteuses de régulation sont autrement plus contraignantes et rendent le couple esclave. »

Marie-Madeleine : la méthode de l’allaitement exclusif et l’observation du cycle menstruel


Chez Marie-Madeleine, le recours à un espacement naturel des naissances s’est imposé progressivement. Après avoir eu un premier enfant avant son mariage, une fois en couple, sur proposition de son futur mari, elle accepte l’usage du préservatif puis de la pilule pendant un certain temps.

Toutefois, après son mariage religieux, elle décide de ne plus utiliser de contraceptifs. « Mon mari et moi connaissions la position de l’Église catholique à propos des moyens de contraception moderne. Nous avons décidé, d’un commun accord, de rester cohérents avec notre religion. » Le couple décide alors d’expérimenter l’espacement des naissances par la méthode de l’allaitement exclusif tout en prêtant une attention accrue au cycle menstruel. « Il y a eu, à chaque fois, deux ans entre mes enfants. Même s’il est vrai qu’au lieu des quatre enfants que nous voulions, nous en avons eu cinq. »

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