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Au Togo, les laïcs veulent une Église moins cléricale
Publié le lundi 19 fevrier 2018  |  La Croix Afrique


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Messe chrismale 2016 dans l`archidiocèse de Lomé
Lomé, le 23 mars 2016. En prélude à la célébration de la Pâques 2016, une grande foule de chrétiens catholiques a répondu à l`appel de l`Archevêque Denis Amuzu-Dzakpah


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Au Togo, les catholiques ont célébré la Journée nationale du laïcat, le 4 février. Mais cet événement n’a pas eu l’écho escompté par les laïcs qui confient à La Croix Africa leurs souhaits pour un laïcat plus dynamique.
Créé en 1987, le Conseil national du laïcat (CNL) a pour vocation de «coordonner les mouvements, œuvres et activités des fidèles laïcs du Togo de manière à rendre l’Église visible à travers un laïcat plénier, formé, organisé et engagé dans l’Église et le monde ».

Parmi les activités de ce conseil, il y a la journée nationale du laïcat dont la célébration, le 4 février, est passée presque inaperçue. Des fidèles interrogés dans différents diocèses confirment l’absence d’activités autour de cet événement et regrettent que lors des messes dominicales, aucune mention n’en ait été faite, sauf pour annoncer la quête spéciale destinée aux œuvres du laïcat.

Faible mobilisation


Roger Hor, président du Conseil diocésain des laïcs (CDL) à Lomé, regrette «la faible mobilisation pour la journée des laïcs qui, cette année, doit être célébrée au niveau paroissial ». À Atakpamé, environ 160 km au nord de la capitale togolaise, le président du CDL, Marcellin Degnide, fait le même constat et dévoile les efforts en cours du bureau diocésain pour la constitution effective du conseil diocésain tel que recommandé par un congrès en 2016.

Ces deux responsables diocésains du laïcat relèvent la nécessité de redynamiser les actions des laïcs. « Actuellement, nous étudions les voies et moyens pour la redynamisation du laïcat dans notre diocèse, confie Roger Hor. Dans ce sens, nous envisageons une série de conférences-débats sur la place, le rôle et l’engagement des laïcs dans l’Église et dans la société».


Cadre d’une entreprise à Lomé, ce fidèle laïc, également vice-président du Conseil pastoral paroissial de Cristo Risorto à Hédzranawoé, explique que la mission du CDL est de « coordonner les activités des fidèles laïcs dans le diocèse ». Il évoque les problèmes du bureau diocésain du laïcat, surtout la faible mobilisation des fidèles et les difficultés financières pour la mise en œuvre du plan d’action.

Une Église « trop cléricale »


Sur le plan national, une assemblée générale extraordinaire tenue en 2011 avait élu un bureau national provisoire dont le cahier des charges est de réviser les statuts, gérer les affaires courantes, puis organiser une assemblée générale élective en 2012. «Malheureusement, quelques années après le dépôt du rapport par le bureau provisoire, il n’y a pas eu d’assemblée pour élire un bureau national », regrette Abraham, un fidèle de Sokodé, à plus de 300 km de Lomé.

Au nombre des obstacles au développement du laïcat, certains évoquent un manque de volonté réelle. «Le développement du laïcat dépend de la volonté des clercs ; malheureusement, l’Église du Togo est trop cléricale et les laïcs n’ont pas conscience de leur place et de leur rôle dans l’Église», déplore une fidèle du diocèse de Lomé.

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