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Togo : le président du Ghana ouvre le dialogue politique entre pouvoir en place et opposition
Publié le mardi 20 fevrier 2018  |  Xinhua


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Ouverture du dialogue intertogolais 2018: présence de diverses personnalités pour une sortie de crise
Lomé, le 19 février 2018. Coupole de l`hôtel du 02 FEVRIER. Ouverture du 27e dialogue intertogolais 2018: présence de diverses personnalités pour une sortie de crise, dont celle du facilitateur Nana Akufo-Addo. Le Président Akufo-Addo.


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Le chef de l'Etat du Ghana, Nana Akufo-Addo, a présidé lundi, à Lomé, l'ouverture du dialogue inter-togolais regroupant le pouvoir en place et une Coalition de 14 partis d'opposition pour la résolution pacifique de la crise politique en cours depuis six mois au Togo.

A l'endroit des protagonistes de la crise liée à de difficiles réformes politiques, le président ghanéen a indiqué être venu "assister un dialogue" qui fera en sorte que le peuple togolais et ses intérêts sont bien pris en compte dans tout ce qui est fait.

M. Akufo-Addo a fait état de l'intérêt du peuple à avoir un Etat démocratique, un Etat de droit et un Etat ouvert qui permettent au peuple de s'exprimer librement et de choisir ses dirigeants d'une manière transparente et libre.

"C'est ça qui est le défi de nous tous dans notre génération ici en Afrique", a souligné le président ghanéen, un des chefs d'Etat africains qui s'emploient à amener les acteurs de la crise togolaise à privilégier la voie pacifique.

M. Akufo-Addo est arrivé dimanche à Lomé, spécialement dans le cadre du dialogue inter-togolais visant à mettre fin à la crise que traverse le Togo depuis août 2017 et qui est relative à une divergence des vues du pouvoir et de la Coalition sur des réformes constitutionnelles à opérer.

Le président du Ghana s'est dit "extrêmement honoré" que le peuple togolais lui a permis "d'être au centre" du dialogue qui doit être concluant pour l'avenir du Togo et trouver des solutions devant faire avancer le pays.

L'Union pour la république (UNIR, pouvoir) et la Coalition de 14 partis d'opposition ont entamé, avec chacun sept délégués à l'Hôtel 2 Février, le dialogue qui durerait une dizaine de jours.

Les deux parties s'engagent, par ces assises, à trouver un accord sur les questions spécifiques à l'origine de la crise actuelle, à s'entendre sur des mesures concrètes à même de rétablir la confiance entre les acteurs socio-politiques du pays, et à établir un mécanisme de mise en œuvre de l'accord et de son suivi.

Elles ont mis à l'ordre du jour du dialogue, notamment le rétablissement de la Constitution de 1992, l'implication du rétablissement de la Constitution de 1992, la Transition, l'organisation du référendum portant révision de la Constitution de 1992, le cadre du dialogue, la participation du gouvernement au dialogue, l'inclusivité du dialogue, les réformes constitutionnelles et les réformes électorales.

"Notre participation aux présentes assises demeure liée à l'achèvement des mesures d'apaisement convenues ", a dit dans son allocution Jean-Pierre Fabre, chef de file de l'opposition et porte-parole de la Coalition qui avait posé des préalables à l'organisation du dialogue.

Il a émis le vœu qu'avec l'assistance du président du Ghana, le dialogue apporte au Togo et au peuple togolais souverain "les réponses qui correspondent à leurs aspirations légitimes".

A cet égard, Jean-Pierre Fabre, leader de l'Alliance nationale pour le changement (ANC), en a appelé au "sens de responsabilité et à la bonne foi du pouvoir togolais".

Du côté du parti UNIR, le porte-parole Charles Kondi Agba a estimé que le Comité préparatoire du dialogue "a contribué à dissiper les premiers malentendus" et qu'il convient d'apprécier et de saluer le travail accompli.

"Pour ce qui nous concerne à Unir, nous venons à ce dialogue dans un esprit d'ouverture parce que nous savons que notre intérêt à nous tous togolais est d'arriver à résoudre dans la tolérance et le respect mutuel tous les griefs quelle que soit leur nature", a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Agba a salué les "efforts intenses" que les présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Conde de la Guinée ont déployés afin que "leurs frères togolais acceptent de s'asseoir ensemble".

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