Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Sept ans après la CDPA, Djimon Orè découvre que la transition est la solution à la crise sociopolitique togolaise et s’en fait le chantre…
Publié le mercredi 21 fevrier 2018  |  CDPA


© aLome.com par Parfait
M. Djimon ORE, ancien Ministre de la Communication


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier



Djimon Oré, président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD), reçu ce mercredi sur la radio Victoire FM, a eu la dent très dure contre le dialogue politique qui s’ouvre jeudi 15 février. Avant d’exposer sa trouvaille, il s’est vanté une énième fois d’être à ce jour, le seul et unique responsable de parti politique à préconiser une transition, comme solution pour sortir le Togo de la crise sociopolitique récurrente qu’il traverse depuis 1990, alors que la CDPA en parlait déjà en 2010.

Djimon Oré, président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD), reçu ce mercredi sur la radio Victoire FM, a eu la dent très dure contre le dialogue politique qui s’ouvre jeudi 15 février. Selon lui, ce dialogue s’apparente à de l’amusement ; c’est de l’irresponsabilité, une fuite en avant, un gaspillage des ressources nationales. En lieu et place de ces négociations annoncées entre le régime cinquantenaire et les forces démocratiques, Djimon Oré préconise une assise nationale qui déciderait de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la mise en place d’un gouvernement de transition avec ou sans l’actuel chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé et aussi d’une assemblée constituante ayant pour mission de proposer une nouvelle constitution.

Avant d’exposer sa trouvaille, le président du FDP s’est vanté une énième fois d’être à ce jour, le seul et unique responsable de parti politique à préconiser une transition, comme solution pour sortir le Togo de la crise sociopolitique récurrente qu’il traverse depuis 1990, voir au delà.

En faite cette idée de transition comme solution à la crise togolaise, est loin d’être nouvelle. Déjà le 5 octobre 2010, sur la base d’un bilan sans complaisance des 20 ans de lutte pour la démocratie et au regard des défis considérables à relever et qui interpellent l’ensemble des acteurs politiques, toutes tendances confondues, la CDPA écrivait qu’il est illusoire de croire qu’un parti peut, à lui tout seul y faire face. La renaissance du Togo passe forcément par l’adhésion de l’ensemble de la classe politique au Togo à un Pacte républicain.

Le Pacte républicain n’est autre chose que cette fameuse transition que monsieur Djimon Oré découvre et s’en prévaut. Pour la CDPA, il serait un contrat solennel entre les acteurs de la scène politique togolaise ayant une conscience aigüe de la nécessité de mettre en commun leurs énergies, au-delà des considérations partisanes en vue de créer les conditions d’une vie politique normale au Togo. Il imposerait la nécessité de revisiter l’histoire pour prendre en compte les contentieux à la base des crises politiques cycliques qui ont jalonné l’évolution du Togo.


Le Pacte républicain aborderait sans tabou toutes les questions afin de leur trouver des approches de solution, notamment les questions liées à la violence et l’impunité, à l’ethnocentrisme et au régionalisme, à la corruption et l’achat des consciences, aux textes inadaptés régissant nos institutions politiques et administratives, aux problèmes de la pauvreté…


Ce préalable à une alternance politique exige des différents acteurs un courage politique et une réflexion qui va au-delà des préoccupations électoralistes. Ces idées d’une transition consensuelle sont contenues développées dans le document 5 octobre 1990 – 5 octobre 2010 : bilan et perspectives, ci-après. Au moment de sa parution il fut distribué à tous les partis politiques et aux médias ; mais il fut peu relayé et aucun parti rencontré à la demande de la CDPA, y compris l’UFC où siégeait Djimon Oré à l’époque, n’a donné suite au plaidoyer de la CDPA.

Hampaté Ba Junior
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires