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Un partenariat ADEA-USAID pour étancher la soif de lecture chez les enfants en Afrique
Publié le vendredi 23 fevrier 2018  |  Emergence Togo




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-Cinq piliers ont été définis pour développer la lecture chez les enfants
-Produire du matériel de lecture dans des langues que les enfants pratiquent est fondamental



Un atelier régional africain de l’Alliance mondiale du livre (GBA, sigle en anglais) a élaboré un projet de plan d’action conjoint afin de promouvoir et de mettre en place des mécanismes novateurs et efficaces pour la production, l’acquisition, la distribution, la gestion et l’utilisation de manuels scolaires et de matériel de lecture dans les langues nationales.


Organisé par le Groupe de travail de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) sur les livres et les matériels éducatifs (GTLME), en collaboration avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID, sigle en anglais), l’atelier s’est déroulé du 22 au 25 janvier 2018 au sein de la Banque africaine de développement, au Centre de commerce international d’Abidjan en Côte d’Ivoire.

Le programme s’articule autour de cinq piliers : plaidoyer, dialogue politique et promotion de la lecture ; formation, recherche et conception de livres ; langues locales ; partenariats en matière d’édition ; vente et distribution de livres. Les objectifs et activités clés définis pour chaque pilier seront finalisés par l’ADEA et l’USAID, puis partagés avec les participants afin de guider leur mise en œuvre.

L’atelier a rassemblé 80 participants issus de 22 pays africains (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cabo Verde, Cameroun, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Ghana, Guinée, Kenya, Malawi, Mali, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Togo, Ouganda et Zambie), ainsi que douze partenaires internationaux. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Fatoumata Coulibaly, du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle de Côte d’Ivoire. Silué Nanzouan Patrick, invité d’honneur, représentait le ministre. L’Alliance mondiale du livre était représentée quant à elle par Linda Hiebert, conseillère pour l’USAID-GBA, tandis que le secrétariat de l’ADEA était représenté par Shem Bodo, secrétaire exécutif par intérim, entouré d’Aliou Sow et de Lily Nyariki, respectivement points focaux du GTLME pour les pays francophones et anglophones.

Le rôle central des langues nationales


Silué Nanzouan Patrick a salué l’initiative de l’ADEA et de l’USAID de donner aux langues nationales un rôle central dans le développement d’une culture de la lecture chez les enfants du premier cycle du primaire qui n’ont pas eu la possibilité d’apprendre à lire et à écrire dans les langues qu’ils pratiquent et comprennent le mieux.

Le secrétaire exécutif par intérim a réitéré le soutien de l’association aux initiatives d’alphabétisation, ainsi qu’à celles relatives aux livres et au matériel didactique en Afrique, conformément au nouveau Plan stratégique 2018-2022 de l’ADEA. Au sujet des mécanismes et politiques innovants, Shem Bodo a notamment déclaré : « Nous connaissons tous les problèmes et les solutions liés à la chaîne du livre. Il est maintenant temps de passer à la mise en œuvre. »

Les discussions ont porté sur des sujets fondamentaux tels que la promotion de matériel de lecture dans les langues nationales et locales, les défis et opportunités liés à la distribution, l’élaboration, l’édition et la vente de livres, la Bibliothèque numérique mondiale (WDL) et l’édition numérique, l’initiative de suivi et de traçage de la distribution ainsi que les méthodes de production durable de livres.

L’atelier a également offert la possibilité à de nombreux éditeurs africains de présenter des livres en langues nationales et locales, selon le pays d’origine, grâce à une exposition de livres organisée dans les locaux du Groupe de la Banque africaine de développement.

«Un pays ne peut se développer que par ses langues. Le matériel de lecture produit dans des langues que les enfants pratiquent et comprennent, y compris le braille et la langue des signes, est fondamental, aussi bien à l’école qu’à la maison, pour le développement de l’enfant », a déclaré Aliou Sow, point focal du GTLME de l’ADEA, en soulignant l’importance des langues nationales dans le paysage du développement de l’Afrique.

Lors de la cérémonie de clôture, un projet de plan d’action, reposant sur les cinq principaux piliers et impliquant toutes les parties prenantes de la chaîne du livre, a été approuvé. L’atelier a servi de forum pour approfondir la réflexion et l’examen introspectif des meilleures solutions pour les enfants en Afrique, favorisant des interactions et des discussions fructueuses entre tous les acteurs africains de la chaîne du livre qui y participaient.
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