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Le HCR fait le point sur le phénomène de l’apatridie en Afrique de l’Ouest
Publié le mardi 27 fevrier 2018  |  RFI


© Autre presse par DR
Logo du HCR basé à Genève (Suisse).


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Il y a trois ans, la déclaration d'Abidjan était adoptée par les 15 Etats membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Dans cette déclaration, les Etats se sont engagés à mettre fin à l'apatridie d'ici 2024. L'apatridie ou le fait de ne pas avoir de nationalité, empêche les gens d'avoir accès à l'école, aux soins ou à un travail faute de papiers d'identité. C'est la cause de grandes inégalités et de vulnérabilité pour la population.

Le HCR a publié ce dimanche 25 février 2018 une note pour faire le point sur les évolutions du phénomène dans la zone.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés constate que quelques progrès ont été effectués ces derniers temps dans certains pays d'Afrique de l'Ouest. Romain Desclous, le porte-parole du HCR dans la région, explique qu'il y a eu des avancées au Sierra Leone, au Burkina Faso ou en Côte d'Ivoire, par exemple.

« En Sierra Leone, en 2017, la législation a été amendée pour permettre aux femmes, donc aux mères, de pouvoir transmettre la nationalité à leurs enfants. Jusqu’à présent, seul le père le pouvait, rappelle Romain Desclous. Il y a également le Burkina Faso qui, la semaine dernière, a initié la distribution d’actes d’état civil et d’actes de naissance à des enfants et à des jeunes adultes qui n’en avaient pas. En Côte d’Ivoire, l’année dernière au moins 8 000 personnes qui étaient apatrides se sont vues remettre un certificat de nationalité, au terme d’une procédure spéciale qui avait été mise en place. »

Le porte-parole du HCR en Afrique de l'Ouest estime que les problèmes d'apatridie sont essentiellement liés à des problèmes « de lacunes administratives et législatives ».
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