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La Coalition de l’opposition exige le reste des mesures d’apaisement pour une bonne reprise du dialogue politique
Publié le vendredi 2 mars 2018  |  La Voix de la Nation


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
La Coalition des 14 encore dans les rues, pour ce qui apparaît comme sa dernière marche avant l`entame du dialogue 2018
Lomé, le 03 février 2018. Dernière manifestation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise avant le début du dialogue inter-togolais 2018 programmé sur le 15 février. Les leaders de ces partis attendent de voir la manifestation de la "bonne foi" du parti au pouvoir par rapport à la satisfaction de leurs préalables d`avant-pourparlers.


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Face à la presse ce jeudi à Lomé, la coalition des 14 partis de l’opposition est revenue sur les travaux du dialogue politique en cours au Togo. Les leaders du G 14 ont en effet maintenu que la poursuite des discussions sur les autres points à l’ordre du jour ne peut être facilitée que part la satisfaction du reste des mesures d’apaisement.

Le reste de ces mesures d’apaisement soulevées par la Coalition concerne notamment : la levée de l’immunité du Député Targone (opposition parlementaire), la restitution de son passeport, la levée de l’état de siège de fait des villes de Sokodé, Bafilo et Mango, l’effectivité du droit de manifester sur toute l’étendue du territoire national, une procédure concrète assortie de calendrier pour le retour des exilés et des déplacés.

La Coalition explique par ailleurs que des militants et dirigeants de l’opposition font toujours l’objet de persécutions, d’arrestations, de poursuite et de violences. «Ce dernier point est important afin que chacun des responsables de l’opposition puisse avoir l’opportunité de participer au dialogue en toute sécurité », lit-on dans la déclaration de la Coalition qui souligne que «c’est difficilement et avec l’intervention directe du Facilitateur » (Nana Akufo Addo, Ndlr) que le Gouvernement a pu annoncer le lundi 19 février dernier, la libération de 35 personnes détenues dans le cadre des manifestations, suivie le mercredi 21 février de la libération des six détenus dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara.

Autre sujet évoqué, le rétablissement de la Constitution de 1992, revendication phare de la Coalition. A ce propos, Jean Pierre Fabre et ses amis ont expliqué que c’est sur ce point que les travaux du dialogue achoppent. « Le régime RPT-Unir s’y oppose, n’étant préoccupé par la candidature du Président actuel Essozimna Gnassingbé à la Présidentielle de 2020 », ont-ils fait savoir.

Selon le Président Parti Socialiste pour le Renouveau PSR (membre de la coalition), il existe de simples mécanismes permettant de retourner à la version originelle de la Constitution de 1992.

«On peut par simple acte décider que toutes les modifications intervenues dans la Constitution de 92 sont supprimées. On rétablit donc la Constitution dans sa version originelle. C’est simplement une question d’accord entre les partis. C’est offensant de penser qu’aucun mécanisme ne pourrait permettre de réaliser ce que je viens d’expliquer », a indiqué le Pr. Wolou Komi, précisant que le retour à la Constitution originelle de 1992 ne voudrait pas dire que toutes les décisions relatives à la Constitution modifiée ne sont plus valables.

Et pour Me Paul Dodzi Apévon des FDR d’ajouter : « En réalité, la stratégie du pouvoir en place est de tout mettre en œuvre pour faire échouer le dialogue et aller réaliser son référendum (…) ; De toutes les manières, ils ne nous aurons pas ».
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