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Un an après la mort de Nadjinoudine Alabi, la LCT exige l’ouverture d’une enquête
Publié le vendredi 2 mars 2018  |  Courrier d'Afrique


© aLome.com par Parfait
La Plateforme contre la vie chère apporte son soutien à la STT et projette plusieurs opérations de dénonciation de la cherté de plusieurs produits.
Lomé, le 20 février 2015 au siège de la LTDH. Solidarité affichée entre diverses organisations de la Société civile défendant les droits des consommateurs togolais.


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1er mars 2017 – 1er mars 2018, cela fait un an jour pour jour que le nommé Nadjinoudine Alabi succombait à une balle meurtrière, alors qu’il manifestait aux côtés d’autres citoyens togolais qui protestaient à l’époque contre une énième augmentation des prix des produits pétroliers. En ce jour anniversaire douloureux, la Ligue des Consommateurs Togolais (LCT) rappelle au Gouvernement l’urgence d’ouvrir enfin l’enquête qu’il avait pourtant promise.

Dans un communiqué rendu public ce jeudi, la Ligue des Consommateurs Togolais, après avoir rappelé les circonstances du décès de Nadjinoudine Alabi, revient sur la promesse faite à l’époque par le ministère de la Sécurité dans le sens de l’ouverture d’une enquête. « Dans la foulée et sur demande des organisations de consommateurs et des droits de l’homme, le Ministère de la sécurité avait promis que des enquêtes allaient s’ouvrir pour élucider et punir les auteurs responsables de la mort du jeune conducteur décédé », peut-on lire dans le document signé d’Emmanuel Sogadji, président de la LCT.

Pour la Ligue, il est inconcevable qu’un an après, « la famille de la victime ainsi que l’ensemble des Togolais soient restés sans moindre détail sur la suite du dossier ». C’est pourquoi elle « réitère sa demande d’ouvrir une enquête sur les circonstances du décès du jeune par le parquet pour que les auteurs soient punis selon la rigueur de la loi ».

Dans la nuit du 28 février 2017, le gouvernement avait procédé à l’augmentation à hauteur de 10% des prix des produits pétroliers, la deuxième dans l’intervalle d’un mois. Le lendemain, le 1er mars donc, une manifestation spontanée des chauffeurs de taxis et taxis-motos s’était déclenchée, entraînant la mort du sieur Nadjinoudine Alabi.

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