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Dialogue intertogolais : Après son échec à traduire dans les faits son slogan préféré/L’opposition excelle dans les faux-fuyants et le chantage
Publié le lundi 5 mars 2018  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
2e jour des travaux du dialogue intertogolais en présence du facilitateur Akufo-Addo
Lomé, le 23 février 2018. 2e jour des travaux du dialogue intertogolais en présence du facilitateur Akufo-Addo. Les discussions ont buté sur divers blocages et sont reportées sine die. Nana Akufo-Addo.


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Le dialogue politique entamé le 19 février 2018 par la coalition des 14 partis de l’opposition et le régime au pouvoir avec la facilitation du Président ghanéen, Nana AKUFO-ADDO, a connu une suspension de quatre jours, dans un premier temps, avant d’être reporté pour une date ultérieure le 23 février. C’est ce qui ressort, en tout cas, du communiqué laconique issu de la deuxième séance de la rencontre entre les parties préoccupées par la situation politique au Togo.

D’aucuns ont cru, à tort, que ce temps vacant servirait à arrondir les angles, à régler les divergences afin d’aplanir une bonne fois pour toute, le terrain pour de prochains échanges fructueux entre le pouvoir et cette frange de l’opposition. Mais à quoi avons-nous assisté ?

La coalition des 14 partis de l’opposition réunie sous la houlette de Tikpi ATCHADAM et Jean-Pierre FABRE, après avoir tenté par des moyens tortueux d’imposer sa vision erronée des faits à l’opinion nationale et internationale, s’érige en victime pour se déroger en cas d’échec du dialogue politique en cours.

Pour ce faire, dès le 26 février 2018, les représentants de la coalition des 14 partis de l’opposition sont descendus dans l’arène médiatique pour soit-disant informer l’opinion de l’évolution des discussions avec le parti au pouvoir et ce, en violation flagrante du règlement intérieur cosigné par les parties prenantes au dialogue. Des interventions sur les radios privées et les réseaux sociaux aux émissions débats interactives en passant par des déclarations des partis politiques membres. Bref, rien n’est laissé au hasard par les responsables de la coalition ou leurs affidés pour menacer la partie adverse de retourner à la rue. Qu’à cela ne tienne.

Les responsables de la Coalition ont poussé l’outrecuidance jusqu’à organiser une conférence de presse le 1er mars 2018 dans le but inavoué de jeter l’opprobre sur le parti au pouvoir et de se laver les mains en cas d’insatisfaction de leurs revendications pendant le dialogue. Seulement voilà, ce que Jean-Pierre FABRE et sa clique d’assoiffés du pouvoir ne disent pas aux Togolais, c’est que la principale exigence dont ils sont porteurs et dont ils ont galvanisé leurs militants pour maintenir la pression sur le pouvoir au lendemain du 19 Août 2017 est, en réalité, inapplicable pour des raisons diverses.

On a beau nous rebattre les oreilles que c’est la volonté du peuple et patati et patata, le moment est venu pour que les responsables de la coalition qui battent le pavé depuis le 6 septembre 2018, justifient en bonne et due forme le bienfondé de leur revendication relative au retour à la constitution de 1992. Au lieu de cela, ils tiennent des propos qui s’apparentent à du chantage

Le tout n’est pas de propager des élucubrations pour établir des relations de cause à effet qui ne tiennent pas la route entre Faure GNASSINGBE et son père EYADEMA. C’est malheureusement cette argutie traditionnelle qui a été servie aux journalistes qui ont suivi la conférence de presse de la coalition sans oser poser les questions de fond.

Dans un tout autre registre, comment peut-on comprendre qu’un agrégé des sciences juridiques en la personne du Prof. Komi WOLOU également premier responsable du Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR) (membre de la coalition de l’opposition) vienne déblatérer en proposant des alchimies qui ne reposent sur aucune explication fondée pour faire revenir la constitution de 1992 ? « On peut, par simple acte, décider que toutes les modifications intervenues dans la Constitution de 1992 sont supprimées. Donc, on rétablit la constitution dans sa version originelle. C’est simplement une question d’accord entre les partis.


C’est offensant de penser qu’aucun mécanisme ne pourrait permettre de réaliser ce que je viens d’expliquer. » a affirmé devant les journalistes sidérés ce professeur de droit qui n’a rien d’un constitutionnaliste. Autrement, il ne tiendrait pas ce genre de propos creux et démagogique pour amuser la galerie. Le Prof. WOLOU fait pitié parce que tous les actes réglementaires posés depuis 2002 après la révision légale de la Constitution de 1992 par l’Assemblée Nationale ne sauraient être jetés à la poubelle comme si de rien n’était.

Le dialogue ne se substituera pas aux institutions de la République. Si tel est le cas, ce sera le chaos. Les juristes qui ont commis l’erreur de confectionner en 1992 une constitution à problèmes sont encore autour de la table de négociation. Ils ont l’obligation de faire amende honorable.

Pour notre part, nous savons que le gouvernement s’est engagé à organiser un référendum, non pas sur la constitution de 1992, mais sur le projet de loi adopté en septembre 2017 par les députés de la majorité portant sur le mode de scrutin et la limitation des mandats présidentiels. C’est d’ailleurs ce qui a été la principale revendication de l’opposition depuis l’avènement au pouvoir de Faure GNASSINGBE après l’APG.

En organisation un show médiatique pour préparer les esprits, la posture radicale de l’opposition est désormais mise à nu. Elle compte se servir de l’argument du retour à la constitution de 1992 comme un alibi pour faire partir le Chef de l’Etat actuel, si possible avant le terme de son mandat en 2020 ou à la limite, lui interdire de se représenter.


Dès lors, la question se pose de savoir, à quoi bon dialoguer ?

Julles
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple




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Publié le: 21/2/2018  | 


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