En février, les mises en marché des céréales (riz, maïs, mil, sorgho) se sont poursuivies et ont permis de stabiliser les prix sur bon nombre de places suivies par le Réseau ouest-africain des céréaliers (Roac). Cependant, comme le mois précédent, les acteurs tout au long des chaines de valeur ont continué à stocker massivement, anticipant les achats institutionnels et la période de soudure. Ceci a eu pour conséquences des hausses de prix (surtout pour le mil) sur certains marchés, précisent aujourd'hui les auteurs du bulletin de marché du Roac.
Dans les filières riz, sept pays sur les neuf suivis ont enregistré une stabilité des prix en février, tandis que de légères hausses de prix ont été observées au Sénégal et au Burkina-Faso.
Quant au maïs, une légère hausse de prix a été constatée sur les marchés du Bénin, du Ghana, de Côte d’Ivoire et du Burkina-Faso tandis qu'ils étaient stables dans les cinq autres pays.
La tendance sur les marchés du mil des principaux pays producteurs a été plutôt à la hausse en raison d’une offre modérée et du stockage massif opéré par les acteurs des chaines de valeur. Les prix ont été stables au Togo, au Ghana, en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Niger, tandis que de légères baisses ont été observées au Sénégal et au Bénin. Mais les prix ont augmenté au Burkina-Faso et au Mali.... suite de l'article sur Autre presse