A la faculté de Médecine à L’université de Lomé, les acteurs ne décolèrent pas. Le vice-doyen du département des Sciences de Santé fait l’objet de détention par la Gendarmerie dans une affaire de notes truquées.
Ce matin, les jeunes étudiants en médecine observent un sit-in à l’université pour réclamer la remise en liberté de leur professeur et doyen. C’est l’atmosphère qui prévaut actuellement au sein de l’institution gérée d’une main de fer par le professeur Dodzi Kokoroko.
Depuis quelque temps, certaines décisions du juriste frisent ce que des observateurs appellent la militarisation du temple de savoir, puisque l’armée y rentre et agresse qui elle veut avec le soutien de la police dite universitaire dont l’arsenal a été renforcé en fin d’année 2017.
Début 2018, des étudiants ont été réprimés au cours d’une manifestation, des blessés transportés pour des soins au CHU campus ont été poursuivis et tabassés jusque dans les salles de soin de l’hôpital où un médecin a reçu des coups de la part des gendarmes, toute la scène se déroulant dans l’enceinte de l’université sous le regard circonspect de la présidence de l’institution.
Comme à l’entrée d’un camp militaire, il est inscrit aux portes de l’université de Lomé : Pieds à terre. Des vigiles aigris postés à ces endroits veillent scrupuleusement au respect de cette prescription. Le patron de la maison qui a veillé à l’achèvement de la clôture de l’université dit ne léser sur aucun moyen pour assurer rigoureusement la protection des infrastructures qui, à leur tour, datent d’après les indépendances.... suite de l'article sur Autre presse
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