Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

La
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako

La
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Togo: l’opposition annule les manifestations prévues la semaine prochaine
Publié le vendredi 9 mars 2018  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
1ère Conférence de presse de la Coalition des 14 depuis la suspension des travaux du 27è dialogue intertogolais le 23 février 2018
Lomé, le 1er mars 2018. Siège de la CDPA. 1ère Conférence de presse de la Coalition des 14 depuis la suspension des travaux du 27è dialogue intertogolais le 23 février 2018.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Lomé - La coalition de l’opposition au Togo, qui proteste depuis six mois contre le président Faure Gnassingbé, a annulé les manifestations prévues la semaine prochaine après une rencontre avec le président ghanéen, facilitateur dans la crise politique togolaise, a annoncé vendredi son porte-parole à l’AFP.

Les manifestations avaient été suspendues en raison de l’ouverture le 19 février d’un dialogue avec le pouvoir. Mais l’opposition avait décidé de reprendre ses marches dès le 13 mars, accusant le gouvernement de poursuivre unilatéralement le processus devant conduire aux prochaines élections.
"Le facilitateur, le président ghanéen Nana Akufo-Addo qui a reçu une délégation de la coalition mercredi à Accra, nous a demandé de lui accorder une semaine, afin de mener des tractations auprès du gouvernement. Nous avons accepté", a déclaré Eric Dupuy, porte-parole de la coalition.
"Le régime en place n’a jamais respecté ses engagements. Si rien ne sort de ces tractations, nous allons reprendre la rue car nous n’accepterons pas que le gouvernement mène unilatéralement le processus électoral", a-t-il souligné.
Les autorités togolaises n’ont pas réagi dans l’immédiat aux accusations de l’opposition.
Le gouvernement a nommé, la semaine dernière, les présidents des commissions électorales locales indépendantes (Céli) en vue des prochaines élections, notamment les législatives. Aucune date n’a encore été annoncée pour la tenue de ce scrutin.
Les dernières législatives remontent à juin 2013 et les députés sont élus pour un mandat de 5 ans.
L’opposition parlementaire n’a pas encore désigné ses représentants à la Commission électorale nationale indépendante (Céni), estimant que sa composition doit être rééquilibrée dans le cadre des réformes institutionnelles prévues par le dialogue.
Depuis septembre, des marches populaires pour demander la démission du président Faure Gnassingbé et la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels rassemblent des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes.
Le président Gnassingbé a succédé en 2005 avec le soutien de l’armée à son
père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui avait dirigé sans partage le pays pendant 38 ans.
Il en est aujourd’hui à son troisième mandat, ayant été réélu lors de scrutins contestés par l’opposition, en 2010 et en 2015.
ek/cl/jlb

 Commentaires