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Ce pays où on marche sur la tête
Publié le mardi 13 mars 2018  |  Page Facebook officielle de Gerry Taama


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Le SYNPHOT en "grève sèche" à partir de ce 13 mars pour exiger la libération du Pr W. Ihou
Lomé, le 12 mars 2018. Locaux du CHU Sylvanus Olympio. A l`issue de son AG en ce jour, le SYNPHOT décide d`organiser une "grève sèche" à partir de ce 13 mars dans tous les hôpitaux publics togolais jusqu`aux libérations des 2 étudiants de la FSS (Faculté des sciences de la Santé), du Pr W. Ihou et la satisfaction de sa plateforme revendicative (qui exige l`amélioration des conditions de travail dans le monde sanitaire public).


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Partout ailleurs, quand il y a des fuites sur des épreuves académiques, on réorganise l'examen. Point final. Et on prend ensuite des sanctions disciplinaires, et s'il a une infraction à la loi, on transmet à la justice.


Cette histoire de médecins à la SRI est tout aussi hallucinante parce qu'il ne me semble pas que les sanctions disciplinaires aient déjà été prises au niveau de l'université.
Ce qui est particulier c'est l'absence de réactions officielles. Ni le doyen de la FSS, ni la présidence de l'université, ni les ministères de la santé et de l'enseignements supérieurs, ni le procureur de la république qui a sans doute ordonné les enquêtes, ne disent rien pour nous éclairer. C'est le blocus total.


Même les avocats ne nous situent pas sur les vices de procédures éventuelles.
En réalité, je ne connais pas grand chose sur le dossier, (les personnes concernées sont-elles coupables, je n'en sais rien) mais je sais que quand il y a soupçon de trafic d'épreuves, on annule les examens passés et on reprend tout à zéro, avec possibilité de suspendre les fautifs. Ce n'est qu'après que s'il y a une infraction à la loi subséquente, des poursuites judiciaires peuvent être envisagées.
Demain, le personnel des centres de santé menacent de lancer une grève sèche.


Déjà qu'en temps normal, nos centres de santé n'offrent pas des soins optimaux compte tenus des conditions de travail et d'équipement, alors une grève sèche sera dramatique pour des milliers de nos concitoyens en situation de malades. Et pourquoi? Pour une affaire de trafic de notes, alors qu'il y a des milliers de situations où nous souhaiterions que notre SRI enquête et nous fournisse des résultats, ne serait-ce que sur les deux braquages audacieux réalisés à l'aéroport et au grand marché de Lomé.
Il faut que le chef de l'Etat mette rapidement un terme à cette pagaille. Par les temps qui courent, ouvrir un autre front social est purement suicidaire.



Gerry
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Des étudiants de la Faculté de la Santé de l`UL réclament ce 09 mars la libération du Pr Ihou WATEBA
Publié le: 11/3/2018  | 


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