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Togo: nouvelles grèves dans la santé et l’éducation
Publié le mardi 13 mars 2018  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Le SYNPHOT en "grève sèche" à partir de ce 13 mars pour exiger la libération du Pr W. Ihou
Lomé, le 12 mars 2018. Locaux du CHU Sylvanus Olympio. A l`issue de son AG en ce jour, le SYNPHOT décide d`organiser une "grève sèche" à partir de ce 13 mars dans tous les hôpitaux publics togolais jusqu`aux libérations des 2 étudiants de la FSS (Faculté des sciences de la Santé), du Pr W. Ihou et la satisfaction de sa plateforme revendicative (qui exige l`amélioration des conditions de travail dans le monde sanitaire public).


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Lomé, 13 mars 2018 (AFP) - Les fonctionnaires des secteurs de la santé et de l’éducation au Togo ont entamé mardi une nouvelle grève pour exiger de meilleures conditions de travail et l’augmentation de leurs primes et indemnités, après des mois de grogne sociale et politique dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.


A l’appel du Syndicat national des praticiens des hôpitaux du Togo
(SYNPHOT), l’activité était paralysée dans plusieurs hôpitaux publics de la capitale, Lomé, a constaté un journaliste de l’AFP.


Au Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio, le plus grand centre
de santé du pays, la plupart des agents ne s’étaient pas présentés à leur
poste. Seuls les services de réanimation, d’hémodialyse et le Centre national de transfusion sanguine fonctionnaient avec un service minimum.

"La grève est très bien suivie sur l’ensemble du pays. Nous ferons le point vendredi, afin de savoir l’attitude à adopter les jours à venir. Cette
fois-ci, nous irons jusqu’au bout", a déclaré à l’AFP le Dr Gilbert Tsolenyanu, porte-parole du SYNPHOT.

"Le secteur est totalement sinistré. Nous n’avons même pas de scanner dans ce grand centre de santé (CHU). Maintenant, ça suffit", a-t-il ajouté.


Les grévistes exigent notamment un meilleur équipement des hôpitaux publics et le recrutement de personnel soignant pour remédier aux sous-effectifs chroniques.


"Nous sommes fatigués de travailler dans de mauvaises conditions dans ce grand centre de santé: pas de matériel, les patients se plaignent tous les jours, c’est une honte pour notre pays", a raconté sous couvert d’anonymat un agent rencontré au CHU.

Les agents de santé protestent également contre l’arrestation et la
détention pendant une semaine du vice-doyen de la Faculté des Sciences de Santé Majesté Ihou Watéba, accusé d’avoir "manipulé" des notes d’examens, avant d’être libéré lundi soir.


Dans le même temps, les enseignants des établissements scolaires publics ont décrété une grève de trois jours pour réclamer, entre autres, une augmentation de la prime spécifique à leur statut - représentant actuellement 20 à 35% de leurs salaires - qu’ils veulent voire porter à 50% pour toutes les catégories d’enseignants.

Les 35.000 enseignants du public sont majoritaires au sein des quelque
53.000 fonctionnaires du pays. Les cours, tout comme l’accès aux soins hospitaliers, ont déjà été perturbés par plusieurs mouvements de grève depuis la rentrée scolaire d’octobre 2017, et les discussions entamées avec le gouvernement ces derniers mois n’ont pour l’instant débouché sur aucun compromis.


Ces derniers mois, le Togo a été agité par une grave contestation sociale,
avec des manifestations quasi hebdomadaires organisées par les partis
d’opposition, rassemblant des dizaines de milliers de personnes dans les rues contre le pouvoir.





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Publié le: 13/3/2018  | 


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