A Djeddah, en Arabie saoudite, la microfinance togolaise vient de recevoir un coup de pouce de la Banque islamique de développement (BID) à travers deux accords de prêt d’un montant global de 20 millions $ (environ 11 milliards FCFA), apprend Togo First.
Les documents ont été paraphés mercredi dernier entre le ministre togolais de l’économie et des finances, Sani Yaya et le président de la Banque islamique de développement (BID), Dr Bandar Mohamed Hamza Hajjar (photo).
Les deux enveloppes serviront à financer le projet d’appui à la microfinance au Togo, qui vise à améliorer l’inclusion financière des populations, instrument efficace de réduction de la pauvreté, ainsi qu’à renforcer la résilience des bénéficiaires, aux chocs socioéconomiques et climatiques. Concrètement, ce projet devrait améliorer les conditions de vie des couches très vulnérables et créer des emplois.
Pour précision, la première enveloppe est un prêt de 5,5 milliards de FCFA accordée par le Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID), un fonds d’affectation spéciale destiné à financer en priorité, avec des conditions avantageuses, les 28 pays membres de la BID les moins avancés, afin d’éradiquer la pauvreté. Le deuxième portefeuille quant à lui, porte sur un crédit d’environ 6,45 milliards FCFA.