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Le CJD interpelle Boukpessi : «Les manifestations de la coalition sont un cauchemar»
Publié le jeudi 15 mars 2018  |  GLOBAL ACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Premier jour de la nouvelle série de marches de l`opposition à Lomé et en province
Lomé, le 31 janvier 2018. Des militants et sympathisants des 14 partis politiques de la Coalition de l’opposition togolaise sont de nouveau dans les rues de Lomé pour contester le pouvoir de Faure GNASSINGBE. Selon le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre FABRE, la Coalition ne saurait prendre part à un quelconque dialogue si le parti au pouvoir ne manifeste aucun signe de bonne foi. La Coalition conditionne sa participation au dialogue par la libération de tous les détenus politiques et la levée de l’interdiction de manifester à Sokodé, Mango et Bafilo.


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Alors que la coalition des 14 se prépare à battre encore les pavés pour faire plier le pouvoir de Faure Gnassingbé, relativement au retour à la Constitution de 1992, un regroupement d’associations à la tête desquelles se trouve le Collectif des jeunes pour le développement (CJD) s’y oppose.

Dans un courrier adressé le 8 mars dernier au ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, le Collectif des organisations de la société civile pour la diplomatie non gouvernementale demande au ministre de trouver un ‘terrain d’entente’ avec l’opposition, dans l’intérêt supérieur du Togo.

Selon ce collectif, laisser la coalition des 14 marcher, serait une politique du « deux poids deux mesures ». Pour justifier cette position, le CJD et les associations affiliées rappellent à l’autorité qu’ils ont fait une demande d’organisation d’une caravane d’une demi-journée à Lomé mais cette demande a été rejetée au motif que le règlement intérieur du dialogue inter-togolais.

Autre argument avancé par le porte-parole de ce collectif, Orphé Adom, c’est que les manifestations répétitives de rue deviennent un « cauchemar » pour les Togolais.

«Les différentes manifestations de rues qu’organise la Coalition des 14 partis politiques créent d’énormes dégâts socio-économiques pour le pays. En 6 mois, les recettes fiscales ont baissé de 40%, des magasins et hôtels ont fermé leurs portes ou réduit considérablement l’effectif de leurs employés, des investisseurs ont fui le pays, des touristes qui avaient l’habitude de venir au Togo ont préféré des pays voisins au nôtre, les affaires ont tourné au ralenti au Port autonome de Lomé et dans plusieurs secteurs vitaux du pays », indique-t-il.


Pour finir, le Collectif des organisations de la société civile pour la diplomatie non gouvernementale exige que la loi ‘Bodjona’ (loi de mai 2011) qui régit les manifestations au Togo, doit être revisitée par l’Assemblée nationale, aux fins que, souligne le collectif, « les manifestations en jours ouvrables et les manifestations couvrant toutes les grandes villes au même moment », soient définies autrement.



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