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Togo/Kara : Poursuites d’enseignants, bastonnades, la FJD dénonce le bâillonnement des enseignants
Publié le jeudi 15 mars 2018  |  LomeChrono


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
4ème marche infructueuse de plusieurs organisations de la Société civile pour dénoncer le retrait de fréquences à LCF et City FM
Lomé, le 25 février 2017. La marche de plusieurs organisations de la Société civile pour exiger devant le siège de la HAAC la réouverture de LCF et de City FM a été dispersée à Lomégan à coups de gaz lacrymogène par la police. Plusieurs partis politiques, artistes ou anonymes togolais se sont joints à cette démarche pour l`heure infructueuse.


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Dans un communiqué en date du 14 mars, la Fédération des Jeunes Démocrates (FJD)-Section Kozah est revenu sur les bavures exercées sur les enseignants grévistes. « Sans vergogne, comme un jeu de théâtre surréaliste, les enseignants sont même poursuivis dans les écoles avec des violences physiques et des bastonnades. Les élèves, même ceux du primaire sont traumatisés par des poursuites et des jets de gaz lacrymogène », ont écrit les jeunes. Ceux-ci demandent au gouvernement de trouver des solutions durables à la crise qui secoue le secteur éducatif. Lire le communiqué!



Communiqué de la Fédération des Jeunes Démocrates (FJD)-Section Kozah

Un État de droit est un comportement et non un mot. Nous sommes sidérés et ahuris de constater les dérapages autoritaires de nos dirigeants qui clament haut et fort que le Togo est un État de droit. Dans la gestion de la grogne sociale ces derniers jours dans la kozah une préfecture enclavée dans la ville de kara, les autorités locales procèdent par des enlèvements ou par interpellation des enseignants qui observent le mot d’ordre de grève lancé par leur centrale syndicale.

C’est le cas par exemple du sieur Claude PELELEM représentant de la STT à Kara convoqué par le CB de la brigade antigang de Kara. Contre toute attente il a été déporté clandestinement selon nos informations au service de recherche et d’investigation de Lomé comme un criminel. Quatre autres de ses collègues sont déférés à la prison civile de Kara. Mme SIMDJOLOU enseignante à l’EPP Kara sud a été sérieusement molestée et admise à l’infirmerie de la gendarmerie. Dans l’un de ses audio elle affirme avoir échappé à une tentative d’assassinat.

Sans vergogne, comme un jeu de théâtre surréaliste, les enseignants sont même poursuivis dans les écoles avec des violences physiques et des bastonnades. Les élèves, même ceux du primaire sont traumatisés par des poursuites et des jets de gaz lacrymogène.

Toute cette violation des franchises scolaires démontre sans doute la volonté et la détermination du gouvernement à bâillonner le peuple qui ne réclame que son droit conformément à l’article 39 de notre constitution "Le droit de grève est reconnu aux travailleurs"

La FJD dénonce et condamne cette pratique rétrograde des autorités locales de la Kozah et exhorte le président Faure et son gouvernement à prendre des mesures idoines contre ces bavures des autorités administratives et militaires qui sèment de la terreur au sein des populations.
La FJD exige la libération immédiate et sans condition des enseignants détenus, l’arrêt des poursuites et intimidations des enseignants grévistes et les responsables syndicaux.

Ce que les populations de Kara vivent dans ces derniers jours nous amène à rappeler les uns et les autres que Kara est une ville comme les autres et n’est pas un État dans un État.

Par ailleurs la FJD félicite tous les enseignants et élèves qui ont démontré leur solidarité et bravoure pour exhiber le caractère indigne de nos autorités.

Se basant sur les textes d’un État de droit et démocratique, la FJD exhorte le monde éducatif à continuer ses ultimes revendications et ne pas céder aux intimidations et invite toutes les organisations des droits de l’homme à se saisir du dossier de la dame SIMDJOLOU qui saigne à l’infirmerie et du sieur PELELEM qui se trouve dans des conditions incertaines.

Fait à Kara, le 14 Mars 2018

Le secrétaire chargé à l’organisation

EGNAMA Balakiyém

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