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Reprise des manifestations de l’opposition : Le gouvernement dénonce un «manque d’égard» à l’endroit du facilitateur et s’oppose
Publié le lundi 19 mars 2018  |  AfreePress


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Ouverture de la 1ère session extraordinaire de l’année 2018 du Parlement consacrée au réexamen de la loi de 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales
Lomé, le 16 janvier 2018. Siège du Parlement. Ouverture de la 1ère session extraordinaire de l’année 2018. Cette session se tient sur demande du Chef de l’Etat. Elle a été consacrée au réexamen de la loi de 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales. Le ministre BOUKPESSI.


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Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi ne laissera pas les manifestations que projette la coalition des 14 partis de l’opposition pour les 20, 21, 22 et 24 mars prochains, avoir lieu. Des manifestations qui selon, violent l’accord de dialogue et constituent un « manque d’égard » à l’endroit du facilitateur, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo.


Dans un courrier en date du 16 mars 2018, le ministre rappelle aux organisateurs que pour le règlement de la situation politique difficile que vit le Togo, le Ghana et la Guinée Conakry ont décidé d’accompagner le pays vers une sortie de crise.

Cet engagement, poursuit le ministre a été matérialisé par l’ouverture du dialogue le 19 février dernier. Dialogue dirigé par le président ghanéen, Nana Akufo Addo et rendu possible par l’engagement des deux parties à suspendre les manifestations de rue et à remettre en liberté un certain nombre de personnes détenues.

« Etant donné donc que le dialogue se poursuit, nous estimons qu’il n’est pas opportun d’organiser des manifestations alors même que le facilitateur préconise la suspension desdites manifestations », poursuit le courrier qui indique que le gouvernement, « très attaché au règlement de la situation politique de notre pays », se « sentirait complice d’une violation des recommandations du dialogue et de la facilitation » s’il laissait de « telles manifestations avoir lieu ».

Des discussions entre le gouvernement et une délégation de la coalition des 14 partis de l’opposition conduite par Antoine Folly, ont eu lieu le 14 mars dernier, fait savoir M. Boukpessi. Les échanges selon lui, ont porté sur l’opportunité de l’organisation des manifestation de rue alors que le dialogue est en cours.

La délégation de la coalition, insiste le ministre de l’Administration territoriale, a reconnu la «pertinence des points soulevés» et laissé entendre que la lettre d’information de manifestations était une demande «administrative à caractère conservatoire».


«En conséquence de tout ce qui précède et étant donné que la mesure relative à la suspension des manifestations durant le dialogue reste en vigueur, les marches programmées, objet de votre lettre sus référencée ne peuvent pas avoir lieu en cette période où nous attendons tous, la poursuite des discussions en vue de la normalisation de la situation politiques togolaise par voie de dialogue (sic) », informe le ministre Payadowa Boukpessi.

A.Y.




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Publié le: 17/3/2018  | 


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