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Adjamagbo : «Nous sommes en attente d’un signal»
Publié le lundi 19 mars 2018  |  GLOBAL ACTU


© aLome.com par Parfait
6ème Congrès ordinaire de la CDPA, nouvel élan pour un nouveau départ politique
Lomé, les 5 et 6 septembre 2015. Siège du Synphot. La CDPA donne quitus à Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON pour gérer son Secrétariat général, après sa gestion intérimaire.


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La Convention démocratique des peuples africains (CDPA), l’un des rares partis de l’opposition togolaise dirigé par une femme, a tenu ce dimanche à Lomé, le premier congrès des femmes de ce parti, membre de la coalition des 14.

Venues de plusieurs préfectures pour répondre à cette rencontre recommandée par le 6ème congrès du parti tenu en septembre 2015, les femmes ont planché sur le thème : « femmes de la CDPA, quelles contribution au combat pour la démocratie et l’alternance au Togo ?».

Pour les responsables de cette formation politique, c’est un moment opportun dans l’organisation des femmes CDPA. «Le parti a décidé lors de son dernier congrès, de créer pour les femmes un espace autonome, où elles vont se retrouver pour faire avancer les idéaux de la social-démocratie et contribuer aux côtés du parti à mener la lutte pour la démocratie et le développement», a déclaré Brigitte Adjamagbo Johnson, secrétaire générale de la CDPA.

Il s’agit de permettre aux femmes de jouer un rôle important dans la suite de la lutte et au-delà, installer le Togo sur le socle de la démocratie. « Les femmes verront comment faire dans la nouvelle société démocratique togolaise dans laquelle nous allons entrer, pour que la question du leadership politique ne soit plus incarnée principalement par les hommes mais par les hommes et les femmes», a lancé le n°1 de la CDPA.

A la fin des travaux, le bureau des femmes et ses points focaux dans toutes les préfectures seront installés. « C’est vraiment un outil important de lutte dont nous venons de doter le parti», a indiqué Mme Adjamagbo.

L’actualité politique s’invite aux débats

Cette convention se tient à un moment décisif dans la lutte pour la démocratie au Togo. Pour Mme Adjamagbo, le peuple togolais s’est levé depuis le 19 août 2017 à nouveau pour achever la lutte qu’il a commencée depuis le début des années 1990.

«Nous arrivons à un tournant important aujourd’hui. Nous restons mobilisés mais nous sommes en observation, en attente de quelque qui va se passer, d’un signal qui nous dira si nous sommes sur la voie du succès, continuons à négocier ou au contraire, l’adversaire est toujours réfractaire, nous allons intensifier de plus bel cette lutte », a annoncé la coordinatrice de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

Sur les prochaines manifestations

A en croire la secrétaire générale de la CDPA, tout dépend du pouvoir de Faure Gnassingbé. «Si le régime veut que les marches s’arrêtent, cela va s’arrêter mais cela suppose qu’il donne au peuple ce qu’il veut. Mais s’il continue à résister, à être autiste et à dire non, qu’il ne donnera rien, les marches vont reprendre de plus bel », a-t-elle prévenu.

Et d’ajouter que l’accalmie qu’on voit est une ‘accalmie apparente’.

«Tous les Togolais bouillonnent. Je ne le dis pas par complaisance mais parce que nous avons des indicateurs objectifs. Du nord au sud, tout le monde veut le changement et soutient la coalition des 14. C’est quelque chose qui fait peur à l’adversaire qui utilise tous les moyens, y compris la manipulation, l’intimidation, la diffamation et le mensonge mais c’est peine perdue», a-t-elle ajouté.

On note que la coalition a programmé les marches en étant en attente de quelque chose. « Nous sommes toujours en train d’observer. Dans les 48 heures à venir, nous serons plus à même de répondre avec certitude », a-t-elle fait observer.

Le président de la CNDH doit se taire

Brigitte Adjamagbo Johnson n’a pas du tout apprécié la sortie que la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a faite le vendredi dernier par voie de communiqué sur le passage à tabac des populations de Kparatao. «La CNDH était où quand on tuait les Togolais depuis le 19 août ?», s’est-elle demandé avant de dire que cette institution n’a aucune crédibilité aujourd’hui et ferait mieux de se taire.
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Publié le: 18/3/2018  | 


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