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[Un regard critique sur la religion en Afrique] : «Que les médiocres dégagent»… et si l’on commençait par l’Église?
Publié le lundi 19 mars 2018  |  La Croix Afrique


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Messe chrismale 2016 dans l`archidiocèse de Lomé
Lomé, le 23 mars 2016. En prélude à la célébration de la Pâques 2016, une grande foule de chrétiens catholiques a répondu à l`appel de l`Archevêque Denis Amuzu-Dzakpah


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Le père Donald Zagoré est un prêtre de la Société des missions africaines (SMA).
La Croix Africa propose périodiquement ses chroniques satiriques sur la religion en Afrique.
En janvier, le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa a marqué les esprits avec sa célèbre phrase adressée aux autorités de la RD-Congo au lendemain de la brutale répression policière de la marche du 31 décembre 2017 : «Que les médiocres dégagent !»

Nous allons lui emprunter cette phrase, mais commençons déjà par l’Église.

Ne dit-on pas avec justice que « charité bien ordonnée commence par soi-même » ? Si des voix s’élèvent souvent dans l’Église pour exiger que la société civile et politique africaine soit épurée d’individus aux valeurs obscures, voire ténébreuses, il convient de commencer ce toilettage au sein des sphères ecclésiales.

Trop de faux prophètes remplissent nos cités. Trop de vautours déguisés en «homme de Dieu» pillent nos contrées, abusant spirituellement de la foi trop naïve et fragile de certains fidèles. Les populations se font arnaquer par des hommes vêtus de soutanes ou de costumes dont le seul but est d’extorquer par la flatterie, les biens des autres. Ils brandissent des bibles et utilisent le nom de Dieu pour leur œuvre destructrice.

Devant une telle tragédie, il ne faut pas rester inactif. Des mesures de grande envergure doivent être prises, avec comme base, un discernement rigoureux dans le choix et la formation des futurs prêtres. Ceux-ci doivent s’employer à l’éveil des consciences des populations. Ils doivent leur faire comprendre que le fait de brandir une bible, ou de porter une grosse croix au cou ne fait pas automatiquement d’un individu « un homme de Dieu ». L’habit ne fait pas le moine.

La situation est alarmante mais pas irréversible. Comme le disait si bien le pape Benoît XVI : «On a beau critiquer l’Église, nous le savons, et le Seigneur lui-même nous l’a dit : elle est un filet avec de bons et de mauvais poissons, un champ avec le bon grain et l’ivraie ».


C’est pourquoi l’Église peut confesser les péchés du passé et du présent ouvertement et avec confiance, sachant que le mal ne la détruira jamais entièrement. Gardons à l’esprit que le Seigneur est plus fort que nos péchés et qu’il renouvelle toujours son Église afin qu’elle demeure l’instrument des bienfaits de Dieu dans notre monde. « Là où le péché a abondé, la grâce de Dieu a surabondé » Romain 5 : 20

Père Donald Zagoré, SMA
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